Chapitre 45

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Tout souci est une préoccupation matérielle d'un dérangement troublant, qui suscite un peu d'ennui sous un air lent. Une courbe musicale qui donne un tempo à deux temps. Impossible à rompre. Une gêne dans la tête, qui se brouille et se lamente lentement. Ne pas partir... ne pas y retourner. Alors que tout nous dit, qu'il est temps de s'en aller. De toute façon, ce trouble, Sanzu et Rindo le ressentaient comme une maladresse fuyarde. Alors ils l'appréhendaient comme ils le pouvaient.  Le doux tourment de la fuite. L'agitation de l'esprit qui gêne en un aria musical ; un morceau qu'ils accompagnaient comme ça. L'origine qui désigne la mélodie expressive, qui souvent, se chante. Rependu dans l'opéra, l'unique voix se conçoit dans ce chant instrumentalisé en une petite pièce jouée. Tout est mélodique. Cependant, quelque fois, Sanzu en peignait un. Il l'apparentait un arbre rosacé qui produisait des alises. Il ne faisait rien ressortir d'autre, comme si, en fin de compte, le rosé ne voyait que le désavantage. Cependant, Rindo, lui empoisonnait l'air avec de courte phrase. Qui parfois, pour mentir légèrement, réconforté son amant. Parfois quand il se sentait irritable, le violet ne succombait plus dans l'alcool ; il ne le faisait de temps à autre avec le rosé qui ne disait pas non. Une fois par mois. Pour faire le tour de tout. La traversé les épuisait, mais, ils n'y étaient plus trop loin. Tout allait s'arrêter, il serait ensemble pour toujours. L'œuvre musicale en un tempo nouveau qui rythmait leur quotidien. Un air que l'on fredonne, et qui se manifeste en une pièce. Pour lui et Sanzu, il n'y avait qu'une douce locution finale à tout ça.

L'ordre matériel. Le rosé était à se répète puis, Mikey et Baji le kidnapperaient pour une idée futile qui leur aura traversé l'esprit deux secondes. Les affaires de Rindo, elles, s'étaient calmées. Il réglait de légère futilité sur les drogues et le trafic humain. Mettre peu d'importance pour leur rêve. Le violet avait coiffé su mulet tout en ayant ordonnait ses mèches les plus foncées. Ran était là, mais loin de lui. Il ne voulait pas y croire... il s'était rapproché de Takeomi après toutes les fausses crasses qu'il voulait faire croire à lui, comme aux autres. Le café n'était pas si plein que ça. Les gens finissaient leur repas pour un café digestif, tandis qu'au loin, Koko, avait aperçu son ami assis sur l'un des tabourets noirs en hauteur. Il encaissa la dernière note, pour laisser Inui lire dans son coin un livre quelconque qu'il n'avait pas cherché à comprendre. Il y a des moments, où, parfois, le monde nous paraît si étrange...
Le noiraud se dirigea vers Rindo qui lisait une espèce de revue. Son café fumait encore dans l'air de la pièce, alors que les gâteaux grignotés entre deux, avaient tracé un petit chemin de miette sur le comptoir. Un sourire espiègle, ses sourcils toujours sévères, il avança pour troubler la tranquillité de son ami. Il s'accouda en avant, passant sa tête vers le visage du violet. Cette position de loin pouvait porter à confusion ; on pouvait penser qu'ils s'embrassaient. Pourtant, non. Le garçon au mulet se redressa, pour s'éloigner de son ami qui l'avait surpris. Le sourire aux lèvres, Kokonoi se servit lui aussi une tasse avant de prendre un peu de recul. Il passa un bref coup d'œil sur les occupations de l'autre qui ne cherchait même pas à cacher. Comme si, finalement il s'en foutait.

- « Et Rin... tu vas partir ? » suggéra le noiraud en faisant un mouvement de tête vers les diverses revues posées en un petit bazar sur le comptoir en bois.

- « Sûrement, c'est probable. Non, c'est prévu. » se reprit-il alors que Hajime souriait narquoisement. Il trouverait un moyen de le mettre dans l'embarras après. Il se le promit. 

- « Avec qui ? »

- « Sérieux... à ton avis. » lâcha le violet dans un court soupire. Ce qui fit rire Koko.

- « Avec Ran ! » dit-il en souriant, se retenant de rire. « Pour l'éloigner de Take ! » pouffa-t-il sans répit, ce qui fit lever les yeux de Rindo vers le plafond, les luminaires l'éblouirent un court instant, avant qu'il n'expire lourdement dans son désespoir les sottises de son ami. « Bah quoi ? Ils se sont de fou rapproché. » renchérit-il. « Puis t'aurais du être là les autres jours... Shin les à surpris dans une loge de la boîte se chevaucher. »

𝘕𝘰𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘔𝘦́𝘭𝘰𝘥𝘪𝘦  | ʳⁱⁿᶻᵘ | Note et MélodieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant