Chapitre 48

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Venez, écoutez cette instrumentalisation franche qui sonne depuis un quart d'heures dans les oreilles amoureuses de deux amants en exil passionné. L'instrumental sert d'instrument pratique qui concerne en une touche titanique, l'orchestre présent qui s'échauffe en mouvement de son. Un vulgaire moyen de transmettre une note... une douce note magnifique qui apaise les mœurs les plus profondes ; oui, celles qui sont aussi noires que les pupilles dilatées, plus larges qu'une entaille qui à deux prendre des mois avant de cicatriser. Parfois, ils avaient l'impressions de faire exprès de se diriger vers les quais. Sanzu avait l'impression que même au loin, le Bonten trouvait le moyen de transmettre un peu de ses vents sonores. Le rosé se sentait la plupart du temps bercer par cette pulsion qui résonnait en lui comme un diapason. Pour référence, il se livrait aux désirs de la fréquence. Comme si, finalement, que ce soit dans l'appartement ou dehors... il trouvait toujours cette tige métallique en forme de U qui vibrait sous une note. Pour lui, tout était clair ; un sixième sens semblait l'avoir touché en un coup plus ou moins brutal. Et le rosé aimait ça... non, mieux. Il adorait cette sensation de ce vent emplit de sons.
Quand on s'accorde, on se dit souvent que, c'est parce que l'instrument et beau, qu'il donne le son le plus fort, la plus appréciable... le plus voyageur. Les cordes se pinçaient souvent. Un musicien conçoit un air qui met en œuvre dans l'ambiance obsidienne qu'il génère. Peut-être, est-ce là, la détonation d'un volcan vitreuse qui apporte un peu de noirceurs grisâtre dans les cœurs. Issue d'une lave acide, tout ce qui avait autour de nous, nous avait parue livide... dénuder de toute franchise pure. Violant un néant dans la phénoménale source de bonheur. L'histoire naturelle qui se répète... modifier ou écarter cet usage, prouver que l'instrument en musique produit cette force magnifique. La production de la voix, n'est qu'une œuvre envoutante. Rindo aimait les péniches qui traîner le long de fleuve urbain. Comme s'il pouvait embarquer l'un de cette multitude de bateaux mouches. Les derrières du Bonten émerveillait les oreilles. Et les promenades sonnaient le râle de l'amour qui éclot en cette période de mars. La ville jouer cet air finalement. Accompagnée par l'opéra, plus rien ne semblait pareil. Le piston moduler tous les sons en sa hauteur, et dans l'air, on avait comme la sensation d'un secret. Tout flux se dévier dans le tuyau voisinant autour de cette scène urbaine. Au bout d'un moment, le violet entremêla sa main avec celle de son rosé qui se mit une fois de plus à sourire bêtement, alors que lui, le faisait comme un enfant. La métonymie du sortilège. Une instrumentalisation considérée. L'éveil des amants en un pleure de naissance. En fait, ils se promenaient un peu. Comme des doigts sur une corde, des lèvres sur le bec d'une flûte, ou le bellement des mains sur une percussion rythmant un peu cette journée de soleil qui effleurait leur peau tandis que des pétales blancs, eux, volait dans la brise de vingt degrés Celsius de cet après-midi.

Et si tout figeait en une belle mélodie. Rien ne les choquerait. Pas plus que leur amour frivole en ces beau temps de printemps. La vibration d'une colonne d'air qui parcoure la moelle osseuse. Sanzu aimait bien ce frisson que lui donnait Rindo quand ils étaient proches, amoureux... leurs corps était comme la belle mélodie d'une soufflerie mécanique qui ne s'animent que par l'inhalation d'une poche d'air majestueuse qui vide les poumons dans l'attente la plus privative, un phénome qui est enviant. Espérance, est d'une étymologie bizarre. Le sentiment qui amène la considération. Cette odeur agréable qui émane des pores tout ça parce qu'il s'agit de la manifestation manifeste d'un désir. Une déesse divine, un dieu vertueux... porter à espérer, attendre ; pour que tout se produise. Et c'était le cas en fin de compte.

- « Rindo ? » sifflota le rosé dans un jolie murmure presque chanter, alors que le Bonten, dévoilait des jardins magnifiques, des fontaines idylliques qui ruisselaient, des arbrisseaux en fruit... des pétales qui adoraient le reste du paysage. Et dans le fond de cet endroit, une statue en forme de muse les regardait attentivement avec un pot d'eau en ses mains, une robe dévoilant sa nudité, des cheveux presque trop beaux pour la pâleur antique de son sculptage.

𝘕𝘰𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘔𝘦́𝘭𝘰𝘥𝘪𝘦  | ʳⁱⁿᶻᵘ | Note et MélodieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant