Le déplacement d'une personne qui fuit pour échapper à tout. Tout, est entier et unique. La totalité finie qui englobe l'environnement autour de soi. Le mouvement précipité qui s'en va. Être en fuite... comme fugitif, fuyant l'endroit pour s'abonner au délit futile de l'existence. Une locution de débâcle, qui accélère le processus risqué d'une personne qui s'en va.
Dérober à l'étranger avant de s'en aller, fuir dans la galaxie gigantesque. Avant que tout ne s'écoule tel un passage monotone. Un poème daté, une pièce de théâtre loupée. La fuite est une action. Elle éloigne de tout le monde, rapidement s'abandonner, pour s'échapper vis-à-vis de quelqu'un ou de quelque chose. L'écoulement d'un fluide par une fente. Tout semble long, de part et d'autre, cette fissure donne un léger trou qui se déforme par une perforation lente... oui un écoulement rapide qui fuit. Le temps s'en va avec. La disparation d'un secret. L'action de fuir est un schéma que l'on se répète. Et d'un coup, tout converge. Comme si on se sentait mitraillé, non, brutalisé, par ce dont à quoi on ne veut plus être confronté. Un coup abrupt, brutal et méchant qui apporte l'exode furtif. De face, comme de dos, elle est loin. Mais si on l'a saisi, on y croit, on va... on y court volontairement. Tels prisonniers, une fugue émigrante s'engage, oui comme des hors la loi, ils s'enfuyaient dans la panique amoureuse, tout comme dans le désir de leurs ardeurs.L'abandon échappatoire, oui, en fait se confronter à l'esquive est une excuse dilatoire qui s'aventure dans un firmament nouveau. En fait, il y avait l'idée d'une fugue. L'escapade du plaisir que l'on laisse, pour soi. S'abandonner. Peut-être que la déroute migrante était un de leur penchant. Habillé de vêtement en soie, le noir autour d'eux... Sanzu et Rindo fuyaient, ils couraient à toute allure.
- « Rin... tu cours trop vite... » se plaignait le rosé qui avait du mal à suivre. Il préférait l'usage de ses poids pour se battre. Ses pieds lui servaient à danser.
- « C'est toi qui es trop lent ! » hurla l'autre en pleine course.
Sanzu se mit à se plaindre, préférant s'arrêter. Pour se renfrogner sur lui-même. Il grommela, fouillant dans son sac à la quête de sa gourde.
- « Tss... mon danseur préférait. »
- « Tais-toi, si c'est pour te moquer. »
- « Je ne moque pas. »
Ils étaient finalement assis, le son des sirènes de police et des pompiers retentissait dans le bois dans lequel ils étaient en cavale. Rindo se mit à rire tout en nettoyant son couteau, alors que Sanzu posa sa tête sur les cuisses de son amant pour finalement s'allonger sur lui.
- « Alors pourquoi tu dis des trucs comme ça ? » demanda-t-il dans un bref élan de fatigue qui fit fondre le cœur de l'autre.
- « T'es tout simplement mignon... » souffla-t-il, alors qu'il prit le sac pour envelopper l'objet dans un mouchoir en tissu blanc, veillant à bien brouiller ses empreintes. Il finit par poser ses doigts dans les doux cheveux roses de son amant, pour expirer l'air, alors que Sanzu lui tendait une cigarette.
- « Mignon ? »
- « Hum... j'ai envie de te kidnapper, et de m'enfuir avec toi. »
- « Mais si c'est consenti, ce n'est plus un kidnapping... » dit l'autre en riant lentement, pendant que Rindo allumait sa cigarette.
- « On fera genre, comme ça tu tomberas amoureux de ton enleveur ! » annonça avec un air taquin le blond qui riait de bonne foi.
Tout laisser derrière soi, une idée qui occupait un peu trop leur esprit en folie, ils n'empêchaient pas leur pensée de parler en eux comme des évidences. Tenir de façon lâche. Être tout simplement l'objet d'une action. Le son de la nature vibrer dans leurs tympans et le bruissement des feuilles qui s'entrechoquaient entre elles dans leurs tympans. Les petits écureuils manger des noix, alors que les oiseaux revenaient après la longue migration hivernale. Le bouton d'or et les marguerites habillaient l'herbe, alors que les petits insectes avaient le choix entre virevolter dans les airs ou de ramper au sol, pour porter des charges plus lourdes qu'eux. Au fond, on entendait des castors tapait sur leurs barrages avec leurs queues.
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𝘕𝘰𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘔𝘦́𝘭𝘰𝘥𝘪𝘦 | ʳⁱⁿᶻᵘ | Note et Mélodie
FanfictionLe Bonten, ce lieu un peu trop traître. L'opéra est un lieu de foutaise mélodieuse. Et cette rancœur sonore s'affiche en publique un peu trop voyante. Laissant les nerfs à vif et cette drogue se balader dans les veines endiablées. Goûtez au péché ép...