Chapitre 36

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Le meurtre. L'homicide volontaire. Une action de tuer délibérément un être humain avec violence. Incitation au meurtre, entraine un devenir nouveau qui pousse l'accusé à la faute. Nous sommes comme prévenus du crime. Le mobile lourd et l'arrestation inculpée qui décident que oui, la mort s'y est succédée d'un coup bien qu'elle ne se venge, et une abomination de pulsion à ne pas écouter. Cependant, il le méritait. Ils n'avaient pas de regrets, et pourquoi en avoir même. Spontané dans l'écoulement du temps, prévoyant dans la mesure frénétique qui cadence d'un battement par le cri puissant de la fin. Faire tuer, et mieux que de se faire tuer. Et le cœur se soulage dans les peines infligées. Se plaindre d'un dommage, alors que l'injustice endormit laisse le crime chanter trop bruyamment dans le corps. La cervelle se contraint à dire qu'il est mort. Le cœur rancunier laisse le sang apaisé découlé bruyamment en soi. L'esprit s'abandonne, la satisfaction et à son paroxysme de bien. En fait, cette pulsion, apparentait à Thanatos est un concept né d'un contraste en une opposition : celle de la vie. Eros dans l'impulsion inconsciente se manifeste par l'excitation des sens et de l'esprit. Les organes eux-mêmes se chauffaient. La non-existence et brève mais elle demeure ainsi. Les voies qui menaient à la souffrance de Sanzu, c'était cet homme, celui qui lui faisait du bien était à côté de lui agrippé à un volant, accélérant sur les pédales pour s'en aller vers l'idylle lointaine de leurs envies.
Selon le code pénal ; le meurtre s'agit de donner la mort volontairement à autrui. La criminalisation aggravée qui touche les nerfs, brûlent les désirs... comme si, finalement il donnait envie de se produire. Comme si le massacre du sang, donner la chute libre et presque plaisante au génocide des sens. Oui, l'homicide sert à tuer. L'être humain s'éprend vite de cette pulsion avant qu'elle ne se traduise en des gestes. On commet cet acte. Mais, il y avait une justification, une excuse... peut-être, volontaire ou non, l'assassinat prémédité, donnait un coup sociétal vibrant.

Dans la voiture, la carrosserie noire luisait, alors que le beau soleil avait succombé à l'averse frappante et brumeuse sur la route de campagne. Les feux de la voiture se frayaient un chemin sinueux, mais le moment de de la précipitation dans le Néant ne les frôlait. Ils étaient intouchables. La fuite dans le crime. En effet, l'infraction qui ressort comme tel, par l'opposition aux mœurs collectif, au comportement tribal, qui conduit à la correction. Il fallait bien partir de là. Il revivait une scène. Commettre un grave délit. Sanzu riait de mille éclats, Rindo ne pouvait s'empêcher de sourire de plus en plus. Trop voyant, les deux amant tueurs, paraissaient enfin soulagé. Le crime peut parfois être spécialement ce meurtre. Est-ce horrible ? Non. De loin ils aimaient se vent de liberté léger dans leur corps. L'assassinat est un juron illégal qui les rendait trop bien. Dans l'habitacle la musique résonnait à fond. Un rock plutôt agréable... le blond aux mèches roulait à fière allure, le compteur des tours affichait les trois milles, alors que sa vitesse enragée, elle était de deux cent kilomètres par heures. Les virages avaient un gout de fuite et de poursuite. Tout allait vite. Le rosé, lui avait une cigarette allumée, la vitre ouverte laissait quelques cendres grisâtres et usés voler dans l'habitacle, tout comme sur la route lisse de la campagne. Ce qui a cessé de vivre c'était ce corps abandonné dans l'immeuble. Décédé aux coups violents. Une fatigue ? Non, aucune. Seulement l'envie de rouler vite... de partir retrouver ce bois et ce chalet, une cavale avait été lancée. Est-ce ça, le crime parfait ; posséder toutes les qualités, l'absence totale de défauts. L'accomplissement idéal qui devient pour de bon irréprochable. Sans accroc, tout montrer la représentation résultante d'une action idéale. C'était leur baptême.

Quand sonne la mesure, l'étalonnage donne enfin le tempo miséricordieux, comme une misère ennemie qui se manifeste. Tout le monde voudrait l'être... ce moment, il leur appartenait. Dans une douce misère de meurtre, il trouvait sympathique d'aimer ce sentiment de liberté frivole en eux. Aucune once regret. Le volume du corps est une grandeur physique qui indique l'espace occupé. Le mètre cube semblait d'un trop plein colossal. Tout se distançait. La pendule se balançait de gauche à droite, et de droite à gauche. Les lampadaires campagnards éclairés cette route aux virages dangereux et serrés. La limite entre la vie et la mort... la cessation définitive qui se rompt. Oui. Tout ça s'apparenté à la disparation d'eux, et de leur vie pendant un moment. La ruine qui s'arrête et se manifeste. Sanzu n'avait que de dépouille pour son désire envers Rindo. Et le seul cadavre qui leur avait d'office, avait scellé leur union à vie. Partir du principe de l'absence totale de mouvement. Le corps s'abandonne. Un démon est un ange déchu, il cherche juste un peu d'amour.

𝘕𝘰𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘔𝘦́𝘭𝘰𝘥𝘪𝘦  | ʳⁱⁿᶻᵘ | Note et MélodieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant