Chapitre 56

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La concentration est une expression du visage traduite par la légèreté d'un mouvement murmurait dont on se souvient. Un peu comme une comptine d'enfant dont on se rappelle les moindres paroles. Chaque geste semblait être fait avec facilité, pourtant, on doit s'efforcer à tout apprendre. Cette ondulation mouvementée, semblait être déconcertante. Tout paraissait naturel, spontané et pratiquement innée. L'empreint de la pureté, se dessinait dans son esprit. Il devait faire preuve de grâce infinie. Séparés par la représentation, deux ambiances se dessinaient.

Rindo arriva dans l'immense pièce. Les lustres éclairaient encore parfaitement toutes les silhouettes. Tous ces gens étaient présents pour cette représentation finale. Et il tiqua. Si Sanzu ne voulait plus... son regard se fit plus froid, plus distant. Il se paraît lui-même d'un visage fermé. Ne souriant que faussement à quelques personnes qui lui disant un bonsoir amical. Le violet se fraya un chemin, il trouva son frère accompagné de son amant visiblement. Il y avait aussi sur la même ligne Senju qui semblait resplendissante et rayonnante de joie. À ses pieds, Rindo que la jeune femme avait déposé un paquet. Baji se rongeait insalubrement les ongles. Ses cheveux de jais étaient détachés et il tentait de ne pas trop montrai son stress, alors que Mikey accompagné de Draken se moquait de la tâche de gloss rosé que Keisuke avait sur le col de sa chemise blanche. Il y avait tout ceux du café ; Koko et Inui eux avaient opté pour la solitude. Ils étaient perchés sur un balcon. L'un lisait le déroulait des scènes, alors que l'autre prenait de haut tout le monde. Il ne fallait pas avoir de dessin pour savoir qui faisait quoi. Finalement, Rindo évita son frère qui semblait être pris avec son amant, pour se mettre entre Senju et Baji.

- « Putain, tu stresses plus que ton mec ! » déclara le violet en regardant de haut Baji.

- « Ta gueule la pieuvre, tu peux parler... »

- « Parle bien brunasse. »

Le noiraud expira, le violet le rejoint. Parfois, leur côté dominant et surprotecteur les envahissait trop. Et contrôlait tout ça... leur faisait peur. Il avait un silence, un dernier son d'accord de piano, puis Izana monta sur la scène. Le blanc avait toujours son teint basané qui faisait fondre les jeunes femmes sur le devant de la scène qui prenaient des places uniquement près de l'orchestre pour le regarder. Enfin, bref... Rindo pu respirer lentement dans son coin, tandis que Baji lui attendait son amant. Le discours de début commença, et le silence se marqua d'un coup. Les instruments se relevèrent avant que Izana ne demande un silence une seconde fois. L'ensemble de l'Opéra retint son souffle ; les lumières s'éteignirent, puis un son fort, mélodique et harmonieux coupa net les pensées qui n'avait pas encore pu naître.

Le spectacle, n'est qu'une mascarade un peu trop jeune qui se démontre une fois. Trop beau, pas assez. Le piano s'invita en premier son. Puis une harpe souligna la magnificence de la musique qui d'un coup démarra. Un battement de cœur se loupa. Et le souffle bien que coupé rejoignit l'orchestre dans la salle. Le projecteur se dirigea vers la scène. Les deux personnages entrèrent sur scène. Le décors sublime d'une cour emplit de fleur, une ambiance théâtrale qui apaisa les cœurs, pour mettre en sourdine les corps trop pensants.
Les courbes d'un ballet dramatique. Figurant les pantomimes en des danses... un pas, n'est qu'un glissement harmonique qui se transforme en une chorégraphie de future noblesse. L'accompagnement de vers poétique, à la façon de Catherine de Médicis, qui entre dans la représentation gréco-romaine d'une légende amoureuse.
Sanzu arriva sur les planches luisantes de la scène. Tout semblait le réclamer. Côté cour le rosé s'amusait, du moins il s'agissait de l'impression donnée à faire de vastes pirouettes. Alors que côté jardin, Chifuyu traînait le pas, son personnage semblait incertain, peu sûr... mais on ressentait toutes sorte d'émotion dans ce début. La main de Sanzu glissa dans celle du blondinet. Et une danse à deux commença. L'un en face de l'autre, leur corps si proche, suggérant pratiquement un baiser passionné... ils se mirent à danser. Toute cette sensualité se débloqua et la gêne des personnes qu'ils incarnaient se dissipa. Les mains du rosé se posèrent avec délicatesse et force sur les hanches de Chifuyu qui passa l'un de ses bras autour du cou de l'autre. On aurait pensé qu'ils étaient réellement en couple. Le faux blond laissa son corps subitement devenir lourd alors que le rosé le soutenait, pour finalement faire changer de position leur deux corps. Plus le temps passait, plus la tension amoureuse prenait le dessus ; trahisons, déception... haine. Il restait deux heures de spectacle. L'entracte se débloqua.

𝘕𝘰𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘔𝘦́𝘭𝘰𝘥𝘪𝘦  | ʳⁱⁿᶻᵘ | Note et MélodieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant