Chapitre 27

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Prendre la route, le goût de la vitesse et de l'adrénaline. La stupeur est un étonnement extrême d'une voix qui arrive sans prévenir. Et cette réaction laisse un engourdissement dans le corps, et l'esprit s'accompagne d'indifférence vis-à-vis de l'extérieur. Ils n'avaient que d'yeux pour eux, et sur la route. L'immobilisation subite de leurs corps rivés sur le paysage rébarbatif. Saisis de paralysie agréable, qui frappe sans prévenir. Ce phénomène magique qui permet la fantaisie fantastique d'un moment agréable. Et pourtant dans ce mélange, il y avait une tension palpable.
La joie, est un sentiment de bonheur, une émotion agréable et profonde. Se mettre en ce sentiment, permet la manifestation ouverte d'une cause. La vivacité agréable, limitée dans le temps, apporte cette plénitude qui affecte tout l'être tout entier. L'aspiration brève et agréable qui découle dans les veines. L'ambition d'un désir pris de rêverie. L'imaginaire leur semblait saisissable. Sanzu et Rindo se sentait bien, le bonheur parfait devenait durable. Peut-être y avait-il une connotation religieuse. L'inspiration d'envie qui permet cet élan. On oserait croire que cette joie, bien qu'intérieur sécrète une force, qui rend une fortune favorable. Être pris, non, absorbé par la peinture théâtrale d'une musique classique qui rythme le flux du sang dans les veines et dans le corps. Chaque tâche dans leurs vies, avaient été comme une mission à accomplir dans un plaisir son nom logique.

Dans la voiture, le paysage défilé à fier allure. Les paysages d'arbres noirs sur une route de béton en pleine nuit, illuminés par les feux de la voiture. L'autoroute permettait à cette éclaire de lumière emplit de vitesse jaune et rouge de laisser derrière eux un bruit de moteur assourdissant. La musique était à fond. Leurs visages souriants donnaient un gout d'aventure nouvelle. La vitesse n'est qu'un rapport entre une distance parcourue sur une durée. Une fréquence qui ne décélère pas donne le gout de l'adrénaline. En eux, il y avait comme une sensation planante qui les faisait rire. Rindo avait les mains posait sur sa Lamborghini bleu électrique aux ailes oranges. Sanzu riait avec cette sensation folle de bien-être. Consommer un peu de cette folie de la route, dans l'absence dénudé de monde. La vitesse est une drogue qu'ils avaient en commun. Quantifier le mouvement le deal de leur envie.

- « Tu m'emmènes où Rin ? » hurla le rosé dans l'habitacle.

- « Loin ! » répondit l'autre qui avait les yeux rivés sur la route, enchaînant les virage et dépassant de plus en plus les autres automobilistes.

- « Mais où ? » riait l'autre qui aimait cette sensation de vitesse et de délire en lui. Et il le partageait avec lui. Une scène en pleine nuit. Un théâtre mélodieux joué sur les allées de béton noir. Les bandes d'arrêt d'urgence n'étaient même plus visible, et les sorties de bifurcations prenaient une vitesse folle dans leurs esprits. Le ciel, la nature, l'autoroute, l'atmosphère de l'ivresse sur le goudron. Les rambardes n'existaient pas.

- « Tu m'aimes ? » fit Rindo en hurlant sa question.

- « Je t'aime à en devenir fou ! » répondit l'autre en criant.

Le voyage nocturne de l'ivresse sur un quatre roues en folie. La voiture, sentait la sueur. Une transpiration déstabilisante. Le chemin fait pour aller dans un lieu différent de là où on est. L'action même ou le temps presque écourté, occupé par cette action. Le déplacement dans l'espace. Aller d'un point vers un autre. Un but personnel. Une motivation émotive. Une tension étrange augmentait.
L'amour... mais une tension est friable et se palpe. Cette action de tendre, de désirer, de contracté les muscles alors que cette chose bouillante augmente dans le creux de leur ventre.

- « Tu sais ce que j'ai envie de te faire... » demanda Sanzu avec un sourire taquin sur les lèvres. Il voulait donner un peu de charmer, mais aussi impressionner Rindo.

- « Quoi ? M'embrasser ? » questionna le blond qui avait un sourire un peu pervers sur le coin de lèvres.

- « Non... » le rosé passa sa main sur la cuisse de son amant, lui faisant un peu écarter celles-ci. Cette vaste coïncidence mettait plus d'aise. Le méché passa son pouce sur le dos de la main de son amant. « T'as main et si froide... »

𝘕𝘰𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘔𝘦́𝘭𝘰𝘥𝘪𝘦  | ʳⁱⁿᶻᵘ | Note et MélodieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant