Chapitre 39

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Se pardonner à soi, comme aux autres et au monde. La renonciation à punir ou à se venger, absoudre et s'excuser. Oui admettre que la tolérance de tout face à nous se monter en un pardon donné avec un pronominal gracieux. Une action de se dire que ce que l'autre a pu commettre, devient un acte pardonnable. Cependant, il faut du temps. En administrant une dose en soi, qui parcourt les veines comme un liquide chaud qui transperce les muscles et les os... l'excuse pratique qui donne la rémission à des fautes. Être pardonné ; désigne une personne que l'on considère affranchie. L'absence même de rancune, laisser les péchés de côté ; en fin de compte, ses propres torts s'échouent sur l'océan de l'oubli. L'offense se dissipe en une lente vague fluctuante, l'injure s'en va dans un rythme de souffle. Le pardon est un peu comme une prière, accordons-nous un peu cette rémission de temps à autres. En fin de compte, le pèlerinage religieux et une feinte à soi. Se retrouver et se connaitre. On ne se porte plus dans la haine. Puisque celle-ci se retire. Cesser d'entretenir à son égard de la rancune ou de l'hostilité pours des fautes... des erreurs ; deux aspects se distinguent. Il y aurait une différence entre pardonner et pardonner l'autre. Ce serait un chemin, comme une voie de guérison. Celui-ci, se demande, se reçoit et s'accepte. Le pardon s'accorde, mais en de multiples facettes. L'odeur d'une blessure fait mal, pouvant rendre malade. L'énergie se consomme, mangée dans une souffrance qui s'ampute dans la vitalité disponible dans le corps. Est-ce aussi un handicap, la construction de soi, dans le potentiel futur. Être bien. Non, le pardon n'est pas une formule qui s'acte comme bon vouloir. Il n'est pas magique. Il n'est de compte que d'une démarche.

La survie, est un préalable qui se soustrait. Séparé en étapes. L'estime se doit d'être d'une protection. Ensuite, il faut reconnaître. Sanzu ne niait plus. Il ne minimisait plus ce refoulement de douleur en lui. Bien qu'il dût user de la violence. La question de la plaie en lui, sonnait personnel et arbustive. Finalement il se l'avouait. Sa souffrance, il l'avait partagée, la partageant toujours avec lui. Rindo était son pilier le plus stable. Toute la souffrance, toutes les blessures ; le violet avait su les panser, les coudres ; il en avait pris soin. Pour ne plus que le rosé rumine sur l'envenimation de certaines plaies douloureuses et lentes à guérir. Le drainage de l'amertume, qui calque l'abcès... la rancune reçue à tous ses endroits aussi bien probables qu'inimaginable. Ils avaient tant été confronté à des gens désorientés ; son frère, sa sœur... ses amis et proches. Il avait besoin d'écoute. Rindo avait ce pouvoir en lui.

- « San, ça va ? »

Un silence de réflexion, l'envie de répondre. Il était avec lui, à converser un peu avant de pouvoir répondre correctement à son amant. Les orbes violettes de ce garçon anciennement blond le réconfortaient, oui, une habitude rébarbative qu'il adorait secrètement

- « Je suis quelqu'un d'important. À mes yeux, mes blessures se soignent, grâce à moi, mais aussi, grâce à toi. Donc... oui ça va, et toi ? »

Nommer la perte, perdre pour retrouver et entrer dans le processus accueillant de l'oublie lent. Le deuil de soi. Rindo avait fini par se garer, souriant de bonne augure devant son amant aux cheveux roses, ses yeux verts brillaient d'une belle lueur. La blessure refermée, les rêves dans la tête. I avait accepter la colère et l'envie de vengeance et ne regrettait rien.

- « Tu sais, finalement, si on n'avait pas fait ça... il serait revenu. »

- « Je sais... » soupira le violet, qui regardait ses mains posées sur le volant. « Je sais. »

Momentanément, il revoyait sa folie le déranger, mais il en faisait abstraction, il se sentait libre. Et de toute façon, il n'était plus seul. Rindo était là, son frère était revenu, et peut-être qu'avec sa sœur certaines choses s'arranger au fur et à mesure. Le problème de Mucho, n'était qu'autre qu'il ne voyait qu'en Sanzu un vulgaire drogué au lourde charge mentale et psychologique. Telle était e définition de lui aux yeux de ses proches. Alors, le jeune homme savait apprivoiser les convoitises du ce rosé. Drogue, violence... son quotidien d'avant. Maintenant, tout semblait plus serein, mais il avait une approche de cette violence qu'il cadrait avec son amant. En se pardonnant à lui-même, il conditionnait le pardon aux autres. Le mesure conscience et frappante qui s'accepte dans la limite de cette finitude de compassion incomparable. Cette hostilité envers lui, ses mots, pensées et paroles à soi. Le doute... pétri d'hostilité, on s'oublie soi-même au lieu de s'aimer et de voir ce qui est bon autour de soient se formant, Sanzu se sentait tout simplement mieux.

𝘕𝘰𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘔𝘦́𝘭𝘰𝘥𝘪𝘦  | ʳⁱⁿᶻᵘ | Note et MélodieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant