Est-ce que vous aussi, comme Sanzu, vous vous sentez légèrement étrange ? Est-ce que vous aussi comme Rindo, de temps en temps vous vous sentez impuissant ? Les deux amants le savaient parfois, on a besoin de temps pour soi. D'isolement pudique qui ne peut que devenir agréable. Ils sentaient en eux un mal de ventre gargouillant, des tournis insupportables. Confrontés au malaise physique et psychique. L'intensité de cette peur face à leurs sentiments de danger gravement imminent. Rindo sentait l'inquiétude montait en lui de plus en plus. La métaphysique de l'existence, le grondement d'un tremblement, et l'envie inexistante de fuir. Il ne voulait pas se confronter à tout ça. Avait-il besoin d'un verre, ou cela n'était que la gueule de bois. Un peu sévère... Sanzu lui ressentait un sentiment mitigé ; il ne savait pas comment se sentir. Il ne mettait pas de mots. Allait-il bien, ou mal ? En fait, tout ça était bizarre, lui aussi avait l'esprit lourd, et l'esprit autant volatile que les moineaux des villes qui chantaient tôt le matin, agrippés aux branches des arbres. Une sensation diffuse de mal-être, confuse et indescriptible. La venue originale n'arrivait pas à être correctement décrites. Tout ça se relate dans une perméance, alors les deux amants se fier aux résultats des circonstances. Elles semblaient précises et en même temps confuses. Dans au moins une semaine le spectacle allait venir, aujourd'hui, il s'agissait de repos. Alors, pourquoi ne pas s'enfuir à nouveau. La détresse anxiolytique, qui appréhende avoir désarroi cet étrange égarement que l'on réclame sans être prudemment conscient. Est-ce ça, la crainte troublante de s'en aller...
L'étouffement dans la respiration, la douleur dans cette poitrine qui gêne les muscles, créant une tension douloureuse. Une palpitation qui diminue la pression artérielle, comme si on frôlait l'infarctus... l'adrénaline augmente, et on observe une pâleur déviant le sang vers les muscles. Le combat-fuite, qui rentre dans l'habitude tourbillonnante d'une transpiration. Le réchauffement du corps qui tremble et frémit, les épaules et le cou compatissent dans ce stresse. Tandis que, le visage se durcit en des traits rigides. La digestion de la veille donne aux veines une douleur ingérant les atomes alcooliques d'hier. Elle se noue, et se ralentie lorsque le l'estomac se noue. La palpitation de la drogue s'envole et s'emporte soudainement. Une brûlure se crée, un eczéma laisse quelques plaques rouges sur le nez, les joues et le front. Alors, on se gratte... se formant une fragilité fourmillante dans les mains et les pieds, tout devient trop intense, mais on ne bouge pas, on se regarde. On se bat pour mieux aller. Leurs bouches étaient sèches, elles réclamaient un peu d'eau pour s'hydrater. Lubrifiant leur corps, l'insomnie les avait tout de même frappés, ne fixant que le plafond noir dans la chambre, alors qu'ils étaient nus comme des vers. Rindo semblait allongé tout comme Sanzu. Aucun bruit juste le silence horripilent qui hante ce cauchemar qui se reproduit encore et encore. Le cycle du sommeil s'altère, alors ils tentaient de se relaxer. Un peu irritables, ils ne voulaient être qu'à deux, seulement en prévenant quelques proches. Le travail les rendait en colère et triste à la fois.
- « Vient on meurt. » souffla le rosé qui alluma sa lampe de chevet tout en se redressant.
- « On peut juste s'enfuir loin, se faire passer pour mort, et ne plus revenir. » répondit Rindo avec calme et sérieux. Il se redresse cependant, pour prendre son amant dans ses bras, jouant avec quelques mèches de cheveux. Le violet avait une douleur insupportable dans les yeux, et sa tête cognait contre son pauvre crâne qui devenait susceptible dans cette douleur croissante. Manque de sommeil ou non, il ne devait pas perdre le control. Encore moins maintenant.
- « Vient on va à la mer cette fois... » dit-il dans le vertige de ses pensées. Sanzu semblait être étourdi. Ébloui d'un coup, un tournis agoraphobe le prit de court.
- « Ouais, la mer... je dois avoir un appart sur une côte pas loin de la ville. On part si tu veux. » souffla-t-il dans un sérieux calme.
Une altération auditive martela leurs tempes, leurs sifflaient des drôle de sons. Il paraissait y avoir une perte de contrôle volontaire et ingérable.
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𝘕𝘰𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘔𝘦́𝘭𝘰𝘥𝘪𝘦 | ʳⁱⁿᶻᵘ | Note et Mélodie
FanfictionLe Bonten, ce lieu un peu trop traître. L'opéra est un lieu de foutaise mélodieuse. Et cette rancœur sonore s'affiche en publique un peu trop voyante. Laissant les nerfs à vif et cette drogue se balader dans les veines endiablées. Goûtez au péché ép...