Chapitre 28

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Un ennui est une lassitude morale qui s'impressionne dans le vide. Engendrant la mélancolie, le produit d'un désœuvrement pour le manque d'intérêt... la monotonie alarmante de l'indifférence lente qui succombe trop lentement. L'impression de vide dans la contrariété passagère provoquée par la difficulté à se sortir d'une routine monotone. Tuer l'ennui et une métaphore échappatoire pendant que les sens fondamentales, se trouve face à soi. Le résultat infini et désespérant de son corps fatigué posé dans un canapé confortable. Face à l'uniformité absolue, d'un talent d'une lassitude sourde et sous-jacente. Cette source d'ennui veut être tuer. Les fesses dans une douleur tirent un peu, et le dos commence à trouver ses coussins inconfortables. L'écran du salon semble incapable de satisfaire l'esprit.
Mais il le savait, les ennuis allaient arriver. La contrariété utilisée pour a signification de difficulté. L'illustration d'un problème qui ne se règle pas. Un transitif à la pratique douteuse qui fige notre corps. Le désagrément passager provoqué par une étape d'obstacle. Sanzu regardait sa fenêtre, le ciel était gris, la pluie tombait. De l'autre côté, Rindo se douchait, il venait d'arriver dans un accoutrement monstrueux. Le rosé se mit à bailler, l'auditoire inexistant de son appartement demeurait dans le Bonten en face de lui. La fatigue de son corps le laissait inerte dans la pièce. La contrainte psychologique et physiologique aboutissait à la diminution de ses performances. La mise en repos de son être se manifestait par de nombreuses choses : répétition... répétition et Mucho. Il devrait en parler avec son amant. Le sommeil lui brûlait les yeux, il n'arrivait pas à se concentrer sur son enchaînement. L'asthénie est un symptôme fréquent, mais elle devenait anormale, elle perdurait depuis un moment, le manque de sommeil et de repos étaient réciproque. Rindo n'était pas mieux, ils enchaînaient de longue nuit sans dormir. Et ce soir... il y en aurait encore une.

- « Je te dois une bouteille de shampoing couleur... » annonça le blond avec une serviette autour de ses hanches, le torse encore humide pendant que le bout de ses cheveux gouttelait sur ses pectoraux.

- « Oh non, t'inquiète... »

- « Si, si... » il souffla en se grattant la crâne. « Rin ? »

- « Hum ? » il s'assit sur le bord du lit de Sanzu, il le regarda de ses orbes violets.

- « T'es fatigué ? »

- « Ouais... mais pour ce que qui est de dormir... je n'y arrive pas pour autant... » la pluie battait fortement avec la vitre en plexi glace, les nuages sombres et gris de la ville décoraient une atmosphère plutôt lourde. Les bâtiments baroques du centre semblaient faire bonne figure dans le printemps fluvial. L'odeur des cerisiers en fleurs parfumait la pluie de dehors qui déposait une vaste fumait d'eau dans l'air humide, tandis que les sapins permettaient l'effluve de la sève dans leurs veines. Le bruit de cafetière résonnait, alors que leurs regards se perdaient un peu. « Et toi ? »

- « Je n'arrive pas non plus... en tout franchise, Mucho sort de l'hôpital aujourd'hui. Et il m'a envoyé une lettre. »

- « Si tu veux en parler je suis là. »

- « Il pleut t'as vu ? » fit Sanzu en changeant complètement de sujet.

- « San... je suis sérieux. »

La fatigue lorsqu'elle est associé à la pathologie combinée un manque d'attention peut être fort. Au niveau normal, rien de de grave, mais l'attention baisse et les performances diminues. Le rosé souffla, en se vautrant dans le cuire froid de son canapé, laissant un plaide sur lui un le réchauffer un peu inutilement. Le psychisme fait peur et se permet de fuir des responsabilités ; tout ça pour peur et l'incompréhension. Le sommeil inadéquat qui s'affecte lentement d'une rancœur particulière.

- « Je sais, mais il n'a rien dit de bien fou... juste qu'il était là. »

- « Je te fais confiance. » il se leva pour prendre une chemise, essuyant ses cheveux, pour saisir une cigarette dans son paquet rouge. La fenêtre s'ouvra légèrement, une brise s'invita dans la pièce et l'odeur d'une fleur odorante arriva, comme celui d'une rose... le parfum prit place dans leurs narines. Le malaise initial d'une fatigue général. Il était quatre heures de l'après-midi. Rindo trembla, ses mains étaient gelées.

𝘕𝘰𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘔𝘦́𝘭𝘰𝘥𝘪𝘦  | ʳⁱⁿᶻᵘ | Note et MélodieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant