Chapitre 20

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Quand on pousse les portes de l'opéra, le Bonten se prépare à cet accueil plein d'émoi qu'on le ne fuit jamais. En un seul pas, la splendeur nous éprend d'une étrange manière. Remplit peut-être d'un trop plein de sentiment ; il y a une chose qui nous éprend joyeusement. Il s'agit d'une valse trop lente. Un slow étrange. Elle se mouve en divers caractère. Donnant une mesure populaire à trois temps, le temps binaire souvent à la blanche pointée, cadence le fameux rythme trinaire dans laquelle un couple s'enlace en tournoyant sur lui-même. L'univers adéquate qui se lamente d'une lente et belle passion. Tourner en rond, en voilà une de bonne raison. La salle dormait dans le silence faible de l'après-midi. Peut-être avaient-ils abusé sur le temps ? Non. Ils avaient besoin de se retrouver dans des murs de leur rencontre. L'opéra antique du centre dégageait une nouvelle odeur de sensation. Le rouge des sièges réchauffait leur cœur, pendant que dans l'allure chaude d'un mouvement, une teinte de rougeur vive apparut sur leurs joues affolées. L'air chaud des murs aprioris froids de l'extérieur semblaient parler pour eux. Un afflux vint perturber leurs corps par une monter de sang trop chaud. Un bémol vint cependant chagriner une étreinte légère qu'ils ne se donnaient pas. Quelque chose d'agréable saisissait leur narine. Une bonne sensation dans leur corps sentait si bon. Puis le besoin de rapprocher leurs esprits se collèrent furtivement. La cacophonie d'une mélodie à peine allumée qui fuit déjà le reste des couleurs. Cette scène de fantaisie trop parfaite qui se rythme lentement : un, deux, trois. Et cet or qui les fixe. Ne faisait que porter à croire que cette étreinte sucrée et chaude légèrement amer valait plus que toutes les autres choses. Ils aimait bien ces murs de peinture, qui représentaient des symboliques angéliques. Une lumière jaune qui s'allume peu à peu et se dessine dans une peinture de chérubin qui importe les cœurs. Une seule flèche leur suffisait. Une seule qu'ils s'étaient pris... un sourire aux lèvres réciproques échangé, et le piano accompagnait de ses vents et de ses autres cordes le nouveau tempo, que l'immense pièce prenait... un deux, trois... ils commençaient à se coller. Leur organisme en ébullition trop chaud et emplit d'amour. Ils se mouvaient lentement, trop épris d'une sensualité flamboyante qui toussait d'effroi. Le cœur en dépression, laisse le sang emplir les veines. La pression tire les nerfs, et l'envie en décadence s'amuse d'une folle ardeur.  

- « Et si on danse ? » dit Sanzu, en se retournant, fixant son amant qui ne comprenait pas ce qu'il se passait.

- « Mais, je ne sais pas faire moi... je regarde. » balbutia-t-il, en reculant pendant que le rosé, lui s'approcher trop dangereusement de lui.

- « Je peux t'apprendre, ça ne me déranger pas... » confirma le garçon au mulet, qui saisit la main batifole de son amant. Prêt à partir, Rindo recula. Par précaution ou non. Il se mettait sur sa défense.

- « Mais... San... »

- « T'en fais pas... » il partit vers le vieux tourne disque. Il saisit un vinyle, pour le poser. Il plaça l'aiguille dessus. Un son frêle commença à tourner, sortant faiblement dans les murs du Bonten. La douce phonologie d'une valse vintage. Le diable dormait encore... 

Le mouvement d'une ondulation. N'est qu'un flux éternel qui s'amuse. Euterpe était la muse d'invitée cette après-midi dans l'opéra antique du centre. Une divinité de joie et de plaisir, jouant de sa flûte double couronnée de fleur les deux amants qui se rapprochaient. Un silence olympien qui avait pour mission sacrée de laisser les amants s'éprendre d'eux dans la passion naissante. Quelque chose vint cependant se rompre, l'errance psychique et physique qui laisse l'accession dole diriger dans la folie. La poésie dramatique, un théâtre déjanter mis en scène.
Sanzu revint vers son amant, posant ses mains sur le bassin de l'autre. Rindo souriait faiblement, laissant ses doigts parcourir le dos du rosé qui avait envie de montrer un mouvement. Ils entrelacèrent leur main caressant les dos de leurs mains. Les deux amants firent un pas en avant. Le pied gauche de Sanzu était léger et aérien, frôlant l'air dans bas. Amenant son pied droit au niveau du gauche, il fit glisser avec adresse ses pied inversant leur rôle. Il recula d'un pas emmenant Rindo avec lui. Le chant était silencieux. Ce n'était que le bruit lourd de leur respiration. 

𝘕𝘰𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘔𝘦́𝘭𝘰𝘥𝘪𝘦  | ʳⁱⁿᶻᵘ | Note et MélodieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant