Il y avait comme une douce et belle ambiance chaude qui tambourinait dans leur corps. Et leur cœur battait un air de guitare particulière. Un son anodin, qui berçait leurs tempes. Vous y croyez vous aux tableaux qu'on peint par pure inspiration ? Les courbes se forment et tout arrive sans qu'on ne s'y prépare. Deux hommes sur une scène. Qui dessine leur silhouette sur le bois luisant ? Alors que la lumière tamisant l'atmosphère plate et lumineuse qui sentait les fleurs du printemps, la transpiration et l'envie, elles, se confondaient dans la vaste sensation d'un moment calme et lent. Rindo avait un regard luisant, amoureux et passionné. Il aimait la sensation de vent chaud sur sa peau qui se maintenait d'un souffle égale.... son amant était si divin. D'un seul pas, il écrasa une fleur, remuant une douce et bonne odeur agréable, alors que les pauvres pétales se tassaient par terre. Le violet aimait les ambiances théâtrales un peu particulière qui s'amourachaient d'époques différentes, permettant aux temps antiques de dévoilait une mélodie particulière dans l'air. Sanzu défaisait sa chemise trop boutonnée sur le haut. Il leva les yeux au ciel. Le plafond était immense. Il ne le remarqua que maintenant... il tendit sa main vis-à-vis de son amant, mais qui n'osait pas la prendre ; qui n'osait pas la tendre complètement. Le rideau de l'Opéra du Bonten, devenait une peinture artistique que tout le monde souhaita avoir en sa possession. Une toile monumentale qui laissait des couleurs pâles, vives et endormies se manifestaient comme elles le voulaient. La scène devenait en une perspective. Une trompe l'œil qui s'invite dans les mœurs les plus intimes.
Le rosé attendait, mais on ne saurait trop quoi. Il avait tendu sa main écartant ses doigts que le violet puisse entremêler les siens avec lui. Les deux amants, étaient sur la scène. Ils débutaient leurs spectacles à eux. Il y avait le résonnement d'une harpe et d'un piano en fond sonore. Alors qu'ils étaient seuls ; ils admiraient secrètement la beauté devant eux que les environnait depuis longtemps. Les sièges de velours rouges étaient vides, les instruments semblaient être des fantômes... tout autour d'eux les appeler à continuer une représentation secrète.- « Qu'est-ce qu'on fait ? » questionna Rindo à l'intention de Sanzu qui souriait encore et toujours. Un beau sourire qui froissait un peu ces cicatrices en losange.
- « Ce que tu veux ? » répondit le rosé en faisant balader ses mains sous la chemise de son amant, afin de toucher son torse. Il s'amusa à dessiner les abdominaux de son amant. Ils étaient ferme et dure. Et le contact de la main de Sanzu sur celle de du violet procura un frisson réciproque.
- « On a le temps avant de les rejoindre au café ? »
- « Je pense que oui... »
Haruchiyo se rapprocha de son amant, il déposa ses mains sur les hanches de Rindo qui lui, tentait de défaire le costume du rosé. Il promena ses doigts entre les cuisses de celui-ci, ce qui fit frémir Sanzu qui tremblota des jambes qui écarta celles-ci un peu plus, sentant un frisson parcourir son corps, alors que son échine elle s'échauffa.
- « Oh... Rin-do... » geint en un murmura le rosé qui partit étouffer cette plainte d'amour dans le creux du cou de son amant. Rapprochant ses hanches réveillées, toujours habillées de collant, contre le pantalon du cadet Haitani.
- « San-zu... » reprit l'autre dans un chuchotement lent, qui partit près du lobe de Haruchiyo, pour mordre cette extrémité de chaire.
Ils entremêlèrent leurs doigts, ils étaient seuls. Seuls et sans personne. Ils voulaient presque jouer l'une de ses comédies pittoresques que l'on aime, un peu romantique qui se perd dans le temps et se concrétise souvent en de bonne fondation. Se fuir, se suivre... s'escorter dans la belle passion qui témoigne la mise une nue d'un journal intime un peu hilare. Toute pièce de théâtre vous en montre une. Elle provoque le rire, prend l'intrigue et se devient presque dramatique et érotique.
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𝘕𝘰𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘔𝘦́𝘭𝘰𝘥𝘪𝘦 | ʳⁱⁿᶻᵘ | Note et Mélodie
FanfictionLe Bonten, ce lieu un peu trop traître. L'opéra est un lieu de foutaise mélodieuse. Et cette rancœur sonore s'affiche en publique un peu trop voyante. Laissant les nerfs à vif et cette drogue se balader dans les veines endiablées. Goûtez au péché ép...