Chapitre 16

152 23 79
                                    

Ce qui est caché, secret ou incompréhensible attirent l'œil et l'esprit. Dans le dogme chrétien, certains vous diront que la compréhension est inaccessible à la raison humaine. Le mystère, cette pièce de théâtre médiéval à caractère religieux dont il jouait faiblement, demandant à son esprit de répondre à des questions aussi bien bête, qu'étrange. Être autant déconcerté, ne pas pouvoir expliquer. Il en attiré si bien la convoitise que l'envie. Tout était comme énigme. Ce caractère inexplicable, tenu pour secret. Il voulait en découvrir la couture de cette scène. Y jouer, connaître un dialogue dont il était sûr que les lignes tiennes biens sur le papier. Mais au lieu de ça, il se retrouvait à se poser lui-même des mystères remplis d'énigmes.

Dans tous les cas, il s'agissait de quelque chose qui échappait à sa connaissent. On lui interdisait de connaitre des choses. Pourquoi ? Il les découvrait soit tard, ne soit jamais.
Finalement, dans l'opéra, le mystère était une pièce de théâtre qui côtoyer une passion du Christ que lui n'aimait pas. Il mettait lui-même en scène des histoires, des légendes et des mythes de l'imaginaire pour convaincre son esprit d'une vérité dont il était accoutumé.

Le temps était semblable à son humeur. Un vent violent brutalisait les vitres de son appartement. Il laissait s'envolait d'une feuille morte, quelque panneau succombait sous le poids de cette force violente. Le ciel était gris, parfois, on pouvait voir de légères éclaircies ensoleillées, presque trop jolie. Dans temps à autre, le souffle accablant revenait, emportant avec lui toute sorte de pensées et de sottises. La pluie s'invitait, sur son passage, elle laissait une forte averse s'écraser sur les vitres de la pièce. Parfois, le grêle tombait aussi, peut-être en petit période, mais le claquement de ces billes d'eau gelées raisonnait sur le verre, le menaçant de rompre à tout moment. Cette noirceur sévère engouffrait la bonne humeur de la ville. Et lui, dans cette intempérie, il était assis. Un cyclone avait été déclenché. Une zone basse de pression, précipitait l'air en un tourbillon. Cette météo se déplaçait en lui, provoquant un dégât étrange sur son esprit. Cependant, Sanzu trouvait que tout ça, était tout simplement beau.
Une tempête dans son corps ; un ouragan qui brutalisait sévèrement son esprit. Le gouffre dans son cœur s'était creusé comme un nuage. Opaque, ce flux d'air dévastateur sonnait un bruit tropical, amenant pluie incalculable. Une bourrasque naissait le vide de son âme, un tourbillon violent l'amener à s'assoir. Sa tête lui faisait atrocement mal.

Il était le centre, autour de lui, tout était en rotation. Comme trop seul, il fixait un point quelconque de son appartement. Il se sentait comme vide. Dans la ville il pleurait, dans cette pièce, il pleuvait. Une bourrasque arrivait en trombe. Et ce blizzard continuait de brouiller sa vue.

Il avait mis de la musique pour apaiser son esprit. Il se sentait seul. Sanzu connaissait cette sensation de solitude. Il ailait vivre sans personne. Mais depuis un moment... se retirer du monde pour s'isoler lui semblait tout simplement impossible. Momentanément il soufflait, souriant de peur. Habituellement une angoisse le prenait de court. Et là, son esprit s'orienter vers Rindo. De base, ce qu'il ressentait était ponctuel. Il ne durait pas. Le son des gouttes d'eau qui s'écrasait sur la fenêtre pour bercer son esprit. Lentement son regard vert perdit de sa vivacité. Il regardait le paquet. Ce paquet... celui que Mucho lui avait donné il y a maintenant plus de deux semaines. Il était venu, non, revenu troubler son esprit. Ses pensées lui semblaient illogiques.

Il regardait ce paquet dans sa chambre. Si Mucho était revenu, c'était pour quelque chose... mais il n'en savait trop rien. Rindo bossait, et lui, il avait sa semaine, il allait aider Koko et Inui au café.

Il souffla, passant sa main sur son visage. Le sachet l'intriguait. Et dedans... des seringues, des cachets, de la poudre, des cigarettes... et un mot. Une écriture qui n'était pas très appliqué aux courbes disjointes. Rapide, non pressé. Pourquoi en était-il le destinataire ? Ses joies, ses peines... tout était regrouper dans un vulgaire sac. Un colis qui torturait ces nerfs.
Oui, que ferait-il pour un jeter un sort pour un peu de morphine dans les veines... expulser un désir qu'il avait su garder sobre depuis plus de trois mois. Tout ça parce qu'il avait fait sa rencontre.

𝘕𝘰𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘔𝘦́𝘭𝘰𝘥𝘪𝘦  | ʳⁱⁿᶻᵘ | Note et MélodieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant