Chapitre 50

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Chantez. Riez... vivez. Prendre un peu de temps, pour repenser à tout ça. Lire entre les lignes, au cas où le besoin se manifesterait plus tard dans une vieillesse peut-être. Ils devaient gravir cette montagne, elle les regardait de haut, les plongeant dans l'ombre. Il faisait beau dehors, mais l'appartement leur convenait mieux. Largement, puisqu'il semblait que le poids du monde sur leurs épaules s'envolait au fur et à mesure que cette chanson passait. À travers les nuages blancs, les rayons de soleil transperçaient un eu de cette beauté qui s'étouffait dans le couché de la soirée. Sanzu et Rindo voyait l'amour briller. Il leur donnait chaud, alors que parfois, même si la vie semblait déprimante, la joie s'emparait d'eux. Dans une vie on connait la chagrin et la peine, et l'on fait cette distinction parce qu'elle est belle. Personne ne sait, si on peut y faire face, la seule chose logique ; n'est que l'on ne sait pas si on peut s'arrêter maintenant. Ces deux amants étaient partis trop loin. Si loin qu'on ne pouvait plus les ramener. Ils l'avaient changé cette vie si solitaire. Alors ce refrain parcourait leurs esprits, embrouillait leurs tête, sonnant un peu trop fort dans leurs pensées... ils voulaient savoir ce qu'est l'amour.

Une répétition de quelques mots, de phrases et de sons à la fin d'un couplet qu'ils adoraient écouter. Qui traînait en boucle dans leurs corps ne troublant rien d'autre que le vide entre leur amour. Comme si en fin de compte, il vivait un poème en un valse magique. De ce fait, on se le rabâche. Et on en fait son crédo. Ça nous plaît et on l'adopte. Peut-être est-ce ça la prière catholique que personne ne fait. Voilà cette croyance fondamentale d'une pensée bien encadrée. Un parti que l'on aime. Le dogme abrégé de soi.

La technique de l'art d'une combinaison de son. Une pièce musicale écrite puis jouer ; pour finalement s'écouter. Un groupe de musiciens qui vous emportent. Comme si en fin de compte un orchestre se manifester en une belle fanfare au fifre lointain. Le sifflotement des cœurs, la pâleur rouge des corps. On s'exprime par l'intermédiaire productif d'un art en une œuvre qui se joue dans la musique d'un soir. Une science des sons considérant que le rapport de la mélodie laisse le rythme s'endiablé le soir, le jour et parfois même en après-midi. Des airs musicaux qui se lisent avec dévouement. La réunion de gens qui convoite l'institution pharaonique des mélodies frivoles. Combiner des sons et des silences au cours d'un temps donné. Faire jouer la hauteur, les nuances et le timbre dans cette poésie moderne. La considération d'une composition, la représentation de cette mélodie. Universelle, et humaine, l'origine d'un son transperce l'âme. Les origines de cette provenance sonore s'établie. Une musilangue propose une forme de communication presque ancestrale.

La musique est un refrain que l'on fredonne, chatonne... qui se garde en tête en un refrain énervant. Comme une locomotive qui arrive en une messe murmurait. La partition qui s'envole alors que quelques gazouillis montrent la romance d'un flonflon berçant. Le violet entra dans la chambre, le regard éperdu et amoureux. Quelque chose tarauda son esprit qui divagua un peu. Il y avait de la musique à fond dans la pièce. Et ses yeux s'invitèrent systématiquement sur ceux verdoyant de son amant qui était heureux. La mélodie ne s'arrête pas. Et cette musique enivre l'espace. Dopé à l'envie, boosté au désir. Il s'avança vers Sanzu qui était si joyeux, si jovial... si beau. Pas un mot sortit de leurs bouches, pas même la prononciation cohérente de l'envie si poignante qui les liait. Rien n'était dit, mais ils se livraient tant de choses en cette instant.

- « Tu t'es drogué ? » demanda Rindo un air charmeur, pas très inquiet l'amour dans ses veines qui chantait. Un silencieux pardonne-moi mon amour esquissa le noir de ses pupilles violette qui s'amplifia d'un baiser passionné. La note de la bonne humeur qui rend son amant jovial. Influencer par cette musique. Cette chanson inconnue berça le rythme.

- « Je pourrais m'habituer à être comme ça à cause de toi ? » un des rares sourires s'étira lentement sur les lèvres de Rindo et Sanzu. Le rosé n'avait besoin de rien d'autre, hormis de ce qu'il avait déjà. Se contenter de ce qu'il avait, le comblait.

𝘕𝘰𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘔𝘦́𝘭𝘰𝘥𝘪𝘦  | ʳⁱⁿᶻᵘ | Note et MélodieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant