Chapitre 26

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La raison, ce rapport rationnel qui définit les codes de la conduite. Une faculté humaine qui permet la connaissance du monde, ainsi que la mise en place d'un jugement. La question du vrai et du faux. Une théorie empirique qui lie une logique d'approche réelle comme irréelle. Oui, il fallait bien régler sa conduite maintenant. Établir ce raisonnement, mais ils n'y croyaient pas, cette histoire, elle semblait fantastique ; comme imaginaire. En fin de compte, il fallait juger le monde, pour pouvoir mieux percevoir. Où est passé la fête ? L'opposition à soi, face aux autres, mais face à eux. Le tempérament trop violent des instincts et des émotions qui semblaient impossibles à gérer. Ce n'était pas plausible... non, il n'y avait aucune éventualité pour que cette folie du cœur. Rien ne pouvait être possibilité... oui, pourquoi croire à des mots chantaient et dansaient en une longue et lente danse ondulant sur le courbe du fleuve. Pourquoi, tout simplement. En fait, il fallait une connaissance objective un peu flou, qui déclara la vérité. Ils n'attendaient que ça.
Quand dix-huit heures sonnent dans les rues, le boulevard se vidait ; les parcs s'emplissaient. Tout le temps, ils se chantaient des berceuses pour vider leurs crânes de toutes ses pensées. Ils ne croyaient pas leurs propres mots. Le rapport des causalités s'attache souvent à la propre convenance personnelle qui rend abrupte les sentiment perçut avec bon sens. Alors l'esprit un peu trop faible constitue une boucle infernal individuel qui réclame l'autre en une constante presque trop affolante. En elle-même, elle est un obstacle, cette raison s'obstine à orienter le cœur dans les directions qui ne l'anime pas. Tout devient alors un paradoxe. L'épaule est lourde, le dos se voute... les jambes flanchent. Les poumons ne s'emplissent plus d'oxygène mais de substances, alors que le cerveau crie de plus en en plus. Et sûrement trop fort cette musique au riff de guitare remplaçait cette air classique. Mais personne ne l'écoutait, par manque de convenance réciproque. Les faits, ne sont pas toujours prouvés. L'amour n'est pas raisonnable.

Quand ils se retrouvaient dans le Bonten, l'ambiance lourde et si légère semblait adoucir les mœurs trop chargées dans leurs esprits. Quelque chose s'estompait, comme une fumée qui ne durait jamais. En fait, tout se lever d'un coup. Pour oublier tout ça, afin de parler. Il fallait garder foi. Constamment, il fallait croire à tout ça. Sanzu attendait sur la scène assis sur le bord de celle-ci, les portes du hall étaient encore fermées. Il regardait cette salle vide et immense. Alors que son cœur lui, s'illuminait. Le lustre était en train de le dégouter. Pendant que l'envie l'animé. Finalement, il avait allumé une chose. Il était ici pour conquérir le cœur de cet autre garçon. Toujours là, à écouter des musiques qui tiraient la chansonnette. Sanzu se croyait devenir sourd. Nous y voilà, c'est l'histoire de comment ils se sont rencontrés. Rindo avançait dans le grand couloir. Son cœur faisait des bonds horribles, il croyait mourir à chaque pas qu'il faisait. Jamais on ne peut oublier une histoire telle que la leur, qui commence mais ne se termine pas... la seule raison pour laquelle il fredonnait ce doux air, c'était parce qu'il approchait de son amant. Espéraient-ils trop ? Ou pas assez en même temps ? Comme bousillés, ils voulaient juste s'amuser encore. Mais leurs sentiments n'en pouvaient plus. Rindo et Sanzu faisaient semblant. La réciproque de la raison...

- « Sanzu, t'es là ? » questionna cette voix suave et tout bonnement magnifique au fond de la salle. Un sourire se dessina sur leurs lèvres déformant leurs visages.

- « Ouais, ici ! » hurla la nommé qui lui fit signe. Encore assis, il regarda son amant défilé dans les allées de sièges rouges.

Une fois en face, leurs yeux s'illuminèrent aussitôt. Un éclair se mit à les connecter. Leur caboche en plein doute pensait à ce qu'ils pourraient faire. Ou dire... leurs lèvres avaient envie de sentir le goût fou de leurs bouches qui n'arrêtaient pas de sourire. Un rictus amoureux qui déformait leur visage, appelait cette ardeur impudique. L'odeur de leur parfum n'était qu'une épreuve à franchir pour ne pas se sauter dessus tels des fauves en chaleur. Pourtant on sentait cette odeur de macron à la framboise et de sucre émaner de leurs pores. Ce goût d'envie si amer, mais si doux à la fois. Appréciable sans nul doute, les poussait à imaginer un toucher lent et sensuel. L'imitation de caresses sur la peau frêle et frissonnante de désire. Ils en avaient envie. Mais de quoi ?

𝘕𝘰𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘔𝘦́𝘭𝘰𝘥𝘪𝘦  | ʳⁱⁿᶻᵘ | Note et MélodieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant