Chapitre 19

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Rien. Et puis, tout à coup tout revient. Ici, dans cette pièce qui sentait l'alcool, des vêtements partout. Tout sentait comme le désespoir.

Rompre un lien, c'est comme couper un fil qui tenait depuis des années et qui avait subi dans des choses que rien ne pouvait le détruire. Pourtant, il s'était coupé, presque déchiré arrachant brusquement tout ce qui avait pu se produire. Tout un fait, interrompu pour une dispute. Un lien amical, un lien familial... un lien d'amour fou. L'action d'un résultat, la fracture solide presque forte qui par l'effet de contrainte, due à un effort intense entraine la rupture. Le seul point fragile lâche, et explose aussi vite. Cependant, l'interruption temporaire de n'importe quel processus didactique provoque le silence dans la durée d'une ronde. Aussi bien musicale que forte, la pause entraîne une faible rupture qui repousse vers la combinaison de note mélodieuse. Un chant nuptial. La parade d'un amour frêle qui ne fait que paraître en désir. La folie ne leur faisait absolument pas peur. Une mesure qui bat, laissant un suspens qui s'exprime lentement. Une interruption inquiétante qui les poussait l'un vers l'autre. Ils en étaient toxiques... non.

Sanzu avançait avec Rindo, ils se tenaient la main. Ils souriaient. Mais l'odeur de la pièce écœurait leurs poumons. Les rideaux étaient encore tirés. L'odeur de cigarette fumée avec excès flottait dans l'air comme des nuages. Des bouteilles vide jonchait le sol, et des vases brisé habillé ce tapis sur lequel ils s'étaient annoncés.

Il fallait ouvrir les fenêtres, remplir d'un air frais la pièce. Rafraîchir leurs ardeurs... les garçons ne pleures pas avaient-ils dit. Ils avaient tous deux les yeux rouges et gonflés. En fait, ils avaient mal mais il se sentaient bine. Une étrange combinaison qu'ils ne comprenaient pas.

La pièce était plongée dans le noir, personne ne pouvait les voir, comme eux ne se voyait pas. Ils ne ressentaient que le corps chaud de l'autre. Un manque qui les avait stoppait dans leur élan. La douce sensation d'un air humide dans le cou qui réchauffe lentement leur corps endormit. Ils se retrouvaient. Le garçon au mulet passa ses bras autour des hanches du blonds. Il avait oublié cette odeur caramélisée qui adoucissait ses mœurs, le sensation de sa peau qui frissonnant dès qu'il osait la toucher. Cette sensation qui lui donnait envie accablait ses sens, son esprit se mit à être un peu plus léger. Ils étaient en éveil.

- « Pardon... » souffla-t-il en laissant son menton retomber sur l'épaule de l'autre.

- « Pardon... » murmura l'autre en fermant les yeux. Cette étreinte chaude qui sentait la framboise, il l'aimait tant. Elle lui avait manqué. Il se sentait tellement moins vide. Le calme sonna en écho. Ils voulaient dormir.  Pourtant il s'embrassèrent langoureusement. Sans s'arrêter toujours avec passion ardue. Il ne souhaite que de mélanger ses lèvres chaudes dans la salive goûteuse de son amant rose. Étrangement ça leur plaisait. Ils aimaient.

Le goût de lèvres de Sanzu avait un gout affreusement amer mais doux à la fois. Semblable à celui d'un bonbon au citron. Sa langue tournait autour de celle de Rindo qui ne réclamait que ça. Il prit le rosé par les fesses pour le traîner dans sa chambre, leurs corps tombèrent dans le lit qui n'avait pas était défait depuis longtemps visiblement. Les lèvres de Rindo avaient ce goût frais et léger d'un caramel. Ce mélange étrange de leurs lèvres les attiraient comme des aimants. Le bruit de leurs vêtements se froissait de plus en plus. Ils semblait se déshabiller sans trop le vouloir. Ils avaient déjà du mal à respirer. Le blond voulait prendre le contrôle un instant soit peu. Il laissa son esprit devenir maître de ses pensées intimes. Il semblait affamé.
Sa main partit se loger dans le tee-shirt de son amant, caressant son torse malicieusement. Leurs cœurs allaient exploser, ils palpitaient au son de percussion d'un tambour inexistant dans la pièce. Le seul moment de pause, était emplit d'un instant charnel. Le goût de la chair, l'attachement au corps, la réponse instinctive de ce frémissement de peau qui les faisait lentement souffler d'envie. Leurs langues dansaient ensemble, le désir sexuel augmentait dans une tendresse faiblement bestiale... la loi de la physique, ils n'en avaient que peu à faire. Rindo avait besoin de boire Sanzu. Alors que Sanzu lui voulait se droguer à la passion.

𝘕𝘰𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘔𝘦́𝘭𝘰𝘥𝘪𝘦  | ʳⁱⁿᶻᵘ | Note et MélodieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant