Le Café des Neuf Essences, semblait pris de torpeur joyeuse. Main dans la main, le regard amusé, Sanzu regardait son amant qui paraissait à la fois sur les nerfs, heureux et amusé. Cependant, malgré le calme et la maturité, il y avait comme un malin plaisir. Offenser ou non, Rindo soupira un instant, était-il impatient ? Il ne le savait pas, mais le violet voulait partir avec son amant. Sur le comptoir, leurs verres vides attendaient sur le vaste morceau de bois. Le rosé se mit à sourire, il se sentait capable de l'offenser pour rien. Juste pour pouvoir titiller son amant, et le voir perdre un peu de son sang-froid. Marcher vers lui, pour l'enlacer, rire et l'embrasser. Et tomber encore, et encore amoureux de cet homme si inerte et impassible de tout. Pourtant ses sentiments eux, étaient immenses. Peu importe, la sensualité ondulait, dès lorsqu'il dansait et Sanzu avait l'envie de prendre le corps de ce garçon violet qui soufflait, cherchant une cigarette dans ses poches. Il triturait ses doigts, soupirant de temps à autres.
- « Rin ? » Questionna le rosé, qui pencha légèrement sa tête sur le côté. Souriant de plein fouet, étirant ses cicatrices sur ses joues.
- « Oui ? »
- « Pourquoi on est là déjà ? » reprit-il dans son interrogation la plus illogique possible, alors que dans le fond sonore, la douce musique fêtarde retentissait dans les mus du café.
- « Je ne sais pas. » ria-t-il. Avant de souffler. « En plus, ils ne parlent pas, ils crient tous. »
L'atmosphère assouplissait sur le passage leurs envie de partir, pourquoi ressentaient-ils le besoin de se prendre dans les bras de l'autre ? À quel point ce moment les rendait niais... le danseur de l'opéra se tourna face à son amant. Son postérieur fit grincer le cuir du tabouret. Le sourire de Sanzu procura comme l'état de fonte vis-à-vis de son amant. Rindo caressa le genou de son amant, remontant sur sa cuisse, riant légèrement, son souffle atterrit contre lui contre les lèvre humide et entrouverte de son amant. Qui lui, semblait lui réclamer un baiser.
- « C'est clair. » souffla Sanzu qui approcha son visage près du visage de l'autre.
- « Tout est partit si vite... » dit spontanément le violet qui frôla les lèvres de son amant. Alors que le rosé, lui fixait avec incrédulité son amant, il s'approcha de lui, passant son pouce sur la joue creuse de l'autre.
- « On pourrait partir vite fait dans l'appart là-haut... et revenir après. »
- « Moi ça ne me dérange pas. Mais, ils sont là pour toi. »
Rindo saisit le col de son amant, rapprochant dangereusement ses lèvres chaudes vers celles de l'autre. Il passa ses lèvres amoureusement dessus, pour sceller d'un baiser ce besoin d'amour si fort.
- « Je m'en fiche. On peut partir... »
- « San... » soupira-t-il, alors que leur baiser prenait fin.
- « Rin... » renchérit l'autre, qui voulait lui reprendre un autre baiser, enroulant cette fois-ci leur langue l'une contre l'autre. Il chuchota des mots incompréhensibles dans l'oreille du nommé. Et l'autre ne se priva pas de renflouer ces paroles. Et sur leurs joues, il y eut des rougeurs marquants un désir niais qui traduisait beaucoup.
- « Alors on s'enfuit ? »
- « Allons-y mon amour... »
Ils se levèrent tous les deux. Les deux jeunes hommes se mirent à sourire. Rindo tendit ses bras, et attrapa Sanzu par la taille pour l'embrasser longuement. Ils montèrent les escaliers, jusqu'à cette chambre de leur première rencontre. Ils soufflèrent, Sanzu releva ses cheveux roses alors que Rindo le plaque contre un mur pour lui embrasser sévèrement le cou. Une multitude de suçons, de gémissements et morsures prirent naissance dans les couloirs. Nerveux. Non, ils avaient envie une fois de plus de l'un et de l'autre. L'habileté des doigts du violets froissèrent la chemise du rosé. Plongés dans la luxure, le dos de Sanzu cambra contre le mur, alors qu'une de ses cuisses se releva pour frotter son entre-jambe contre celle de son amant. Le vide tournait autour d'eux. Et tous les excitaient.
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𝘕𝘰𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘔𝘦́𝘭𝘰𝘥𝘪𝘦 | ʳⁱⁿᶻᵘ | Note et Mélodie
FanfictionLe Bonten, ce lieu un peu trop traître. L'opéra est un lieu de foutaise mélodieuse. Et cette rancœur sonore s'affiche en publique un peu trop voyante. Laissant les nerfs à vif et cette drogue se balader dans les veines endiablées. Goûtez au péché ép...