Le rêve de ma fille ~KG~.

•Chapitre 78•

Après avoir commander le plat du jour, avec Kendji nous tentons de penser un peu à nous. Mais Sarah, trop présente dans nos pensés fait office de sujet.

Kendji : Je n'arrête pas de penser à la lettre et à cette avenir qu'elle envisage.

Moi : Adopter un animal de compagnie ( je soupire ) comment pourrais-je sans elle ? J'aurais toujours la sensation de lui voler son rêve.

Kendji : Et pour le bébé ?

J'écarquille les sourcils, choqué.

Kendji : Ne me tue pas du regard s'il te plaît ( il sourie ) je ne dis pas ça dans le sens ou j'en voudrais un tout de suite mais...

Moi : Mais ?

Kendji : Mais je ne dis pas non. Je ne sais pas moi, dans trois, quatre voir cinq ans peut-être le temps de bien lancer ma carrière. J'aimerais beaucoup être père.

Moi : Vu qu'ont est sur le sujet... je ne veux pas avoir d'autres enfant, alors je te rassure se n'est pas contre toi mais c'est juste que j'ai peur. Peur qu'un jour cet enfant tombe malade, je ne supporterais pas de me battre une deuxième fois comme je le fait actuellement.

Kendji : Mais tout les enfants ne tombe pas malade, Sarah n'a juste pas eu de chance. Ça ne veux pas dire que si tu aurais un deuxième enfant qu'il...

Moi : Kendji, je ne changerai pas d'avis, ni dans cinq ans, ni jamais. Maintenant je comprendrais que de ce fait tu veuille mettre un terme à notre histoire, je ne peux pas t'empêcher d'être père.

Il reste silencieux un moment, je prends ceci pour une décision. Le serveur arrive avec notre commande, deux navarin d'agneau avec pour boisson une carafe de vin.

Serveur : En vous souhaitant un bon appétit.

Nous : Merci.

Ils repart, Kendji sort du silence.

Kendji : Écoute, je ne veux pas qu'ont se sépare. Je t'aime trop. Te perdre, je ne le supporterais pas.

Moi : Mais tu ne sera jamais heureux, si vraiment tu veux être père, sa reviendra sur le sujet. C'est obligé.

Kendji : Non, si pour passer ma vie avec toi je dois faire cette concession, je le ferais.

Moi : Tu idéalise tellement tout Kendji, sincèrement j'admire ta légèreté. Seulement si il y a bien une chose que j'ai appris ses derniers mois, c'est que la vie est loin d'être facile.

Il me prend la main, prenant un air rassurant.

Kendji : En tout cas il y a un projet auquel je tiens, et ça se n'est pas négociable.

Moi : Quel projet ?

Kendji : Que tu mange tout ce qui a dans ton assiette ( il sourie )

Même si le coeur n'y est pas, je rie face à cette "ordre". Nous prenons nos couverts.

Moi : Dans ce cas, bon appétit.

Kendji : A toi aussi.

Nous dégustons donc notre repas, venant d'une petite brasserie c'est vraiment excellent. Mais après quelques bouché, mon estomac affiche déjà complet.

Moi : Je n'y arrive plus.

Kendji : Déjà ?

Moi : Je fait mon maximum mais là, je te jure, c'est compliqué.

Kendji : ( il soupire ) ben tant pis, tu auras quand même manger la moitié. C'est déjà un bon début.

Le repas terminé, nous payons la note puis quittons la brasserie. Dehors, je prends une bouffée d'air frais.