Quand l'alarme retentit

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L’alarme stridente bousille les tympans de toutes les personnes aux alentours, le bruit est tellement fort que personne n’est capable de percevoir les bruits extérieurs, ce qui n’est pas forcément une bonne chose pour tout le monde.
C’est dans la cour que la population se fait le plus dense, ici se mélange les prisonniers comme les gardiens, qu’ils soient dans l’exercice de leurs fonctions ou dans leurs habitations qui se trouve à quelques mètres de là, dans un petit quartier résidentiel au cœur même d’Angola. Tous, sans la moindre exception, laisse sortir leurs haines viscérales pour l’être humains, qu’il soit bon ou mauvais.
Les corps finissent par tomber au fur et a mesure, désormais, les gardiens ne restent plus pacifique et tente par tous les moyens de faire régner la paix, qui t’a tirer dans le tas comme c’est le cas actuellement.

Anastasia, qui tente de se protéger du mieux qu’elle le peut, remarque à quelques mètres d’elle Bear ainsi que les autres en train de jouer des poings avec différents détenus, cependant, le trésorier se trouve en difficulté avoir pas loin de quatre personnes autour de lui, ainsi, elle n’hésite pas une seconde à courir à sa rencontre, qui t’a se prendre une balle, pour lui venir en aide.
Voyant un gardien agonisant sur son passage, elle n’hésite pas à lui faire passer de vie à trépas avant de prendre son arme, même si elle n’a jamais su comment s’en servir.
Après tout ça ne semble pas compliquer.
Plaçant son index sur la gâchette, comme elle l’a vue faire dans de nombreux films durant sa jeunesse, elle commence à viser un endroit libre avant de tirer un coup, ne se doutant pas que le recul pourrait la propulser quelques mètres plus loin.
Se remettant debout, et encrant ses pieds dans le sol, cette fois elle tente de viser les personnes s’en prenant à ses amis avant de tirer en rafale, faisant bouger l’arme dans tous les sens, sans forcément voir qui est touchés.
Bordel, c’est bien plus compliquer qu’il n’y paraît !

Constatant que l’arme n’a désormais plus de munitions, elle l’utilise pour assommer quelques personnes au passage en se frayant un passage vers Bear, celui-ci ne semble pas avoir été toucher mais la regarde approcher avec des yeux aussi gros que des soucoupes.
- Tu as tiré dans le tas ? Demande-t-il surpris
- Oui ! Tu as bien vue non ? Lance-t-elle avant de mettre un nouveau coup à un homme qu’elle ne connait pas.
- Mais tu as déjà tiré par le passé ?
- Je me suis entrainé tu crois quoi ! Tu m’as pas vue voler il y a quelques minutes avant de faire feu sur toi ? Heureusement que je t’ai pas toucher, parce que j’arrivais pas à viser ! C’est lourd ce truc quand-même !
Complètement ahuri par ce qu’il vient d’apprendre, il finit par tourner la tête vers les murs entourant le bâtiment alors que des moteurs se font entendre et c’est après une explosion que tout le monde remarque un fourgon foncer ainsi qu’une multitude de moto, les propriétaires des cylindrés, bien que couvert au possible, portent tous un cuir avec des logos et des noms différents, laissant penser que plusieurs clubs se sont alliés pour cette opération suicide.

Alors que Bear allait se diriger vers ses frères, les gardiens présents sur les miradors se mirent à faire feu, à la fois vers les prisonniers que vers les nouveaux venus.
Et tandis que l’alarme c’était calmer, une nouvelle retentit, bien plus forte que la précédente avec cette fois, un mot qui ne fait que ce répété.
Intrusion

Trente ans fermeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant