Inconnu
Lorsque je l’ai vue, encore habillée et avec du sang sur le visage, une rage sans précédent s’est mis à naître dans mon ventre. Sans déconner, c’est bien la première fois que je tombe sur une fille, bien plus jeune que moi, et pourtant qui fait tout pour défendre son honneur et son intégrité.
Ça forgerait le respect si je ne voulais pas à ce point la voire mourir.
J’eu aussi bon espoir lorsque j’ai appris qu’elle avait vraiment virer barge dans la salle d’isolement, mais là encore, elle m’a surpris en luttant farouchement pour garder la tête sur les épaules.
Putain mais tu vas finir par crever espèce d’ordure !
J’ai fini par passer un nouvel appel qui m’a appris une chose très intéressante. Pas sur miss sainte nitouche mais sur quelqu’un de haut placé et capable de faire n’importe quoi pour garder son ignoble petit secret à l’abris d’oreilles indiscrètes. Le directeur de la prison.
C’est comme ça que je me dirige, après avoir passé la nuit avec un des gardiens, vers le bureau du directeur sans escorte. Tous savent qu’il ne risque rien avec moi, du moins aucune attaque physique, mais pour mener à bien mon idée, il faut absolument que je m’entretienne avec lui.
Arrivant à destination, j’entre sans prendre la peine de frapper et m’installe face à lui alors qu’il était en pleine conversation téléphonique. En me voyant, cet homme se met à froncer les sourcils avant de couper court à son interlocuteur puis s’adresse à moi une fois le combiné raccrocher.
- Que faites-vous là ? Demande-t-il d’une voix suspicieuse
- J’ai besoin de votre aide pour tuer quelqu’un
Naturellement, je m’attendais à entendre son rire rauque de vieux fumeur, alors que celui-ci me dit qu’il refuse catégoriquement et me demande de quitter immédiatement les lieux, je décide d’abattre la seule carte mise à ma disposition.
- Comme vous voudrez monsieur de directeur, cependant, attendez-vous à avoir la visite de la police d’ici peu, ou même des prisonniers qui se feront un plaisir de vous réduire en morceau. Après tout, vous savez comment sont les pires ordures quand il s’agit d’un violeur, surtout si c’est d’enfant.
- Attendez ! Dit-il alors que j’ai la main sur la poignée. De quoi parlez-vous exactement ?
Un sourire satisfait prône sur mon visage alors que je me retourne pour le regarder, suant comme un porc prêt à être égorgé, voulant absolument avoir son aide, je n’y vais pas par quatre chemins.
- Je vous parle des vidéos montrant vos petites sauteries lorsque votre femme et vos fils sont de sorties. Naturellement l’adultère, bien que ce soit une faute, n’est pas criminel, mais quand il s’agit de mineur de moins de treize ans, c’est une tout autre histoire, vous croyez pas ?
Sachant que je suis sur le point de ferrer le poisson et d’obtenir son entière coopération, je décide de jouer le tout pour le tout et de raconter ce que je compte faire.
- Si vous refusez de m’aider, je n’aurais qu’un appel à passer pour que les médias fassent d’un scoop mondial toutes vos préférences sexuelles avec les vidéos comme preuve à l’appui. Cependant, une question me taraude, est-ce que les flics seront assez rapide pour venir vous chercher où est-ce que les prisonniers se feront un plaisir de s’occuper de votre cas ?
Le voyant sur le point de refuser une seconde fois, et pensant sûrement que c’est un bluff de ma part, je lui suggère de regarder dans ses mails, et probablement dans ses spams, si un mail d’un certain Shirl-F.R-A.M n’apparait pas, voyant que c’est le cas, je l’invite à l’ouvrir pour y découvrir son contenu.
C’est à ce moment présent que je le vois viré au blanc cadavérique, une image qui restera gravée dans ma mémoire à tout jamais. J’ajoute donc, d’un ton posé, qu’il s’agit ni plus ni moins d’une petite partie de ce que détient un de mes contacts de l’extérieur et ainsi, s’il refuse de m’aider, ce genre de photo et bien plus encore se retrouveront sur différents sites dont celui de sa très chère femme et des fédéraux.
Ainsi, la balle est dans son camp même si nous savons tous deux qu’il n’a pas le choix.
- Je… je ne peux pas tuer une personne même si elle est mauvaise, je ne suis pas un assassin, lance-t-il en s’essuyant le front à l’aide d’un mouchoir en tissus.
- Evidemment, je ne vous demandais pas de la tuer aussi facilement, non, j’ai besoin de la voir mourir à petit feu, souffrir au point que ça en devient insupportable et devenir plus que l’ombre d’elle-même.
- Et… vous pensez à quoi exactement ?
C’est avec un sourire non feint que je lui expose mon idée, bien entendue, il aura probablement besoin d’une aide supplémentaire et pour ça, je sais qu’un simple pot-de-vin fera l’affaire.
Les risques qu’ils soient, l’un comme l’autre, tenue responsable sont vraiment minime voir même inexistant s’ils s’en tiennent au plan et uniquement à cela.
Après avoir eu son accord et lui avoir laisser un ultimatum de quarante-huit heures pour commencer à mener à bien notre projet commun, je me dirige vers la sortie en lui souhaitant, malgré tout, une bonne journée.
Ne voulant pas attendre plus longtemps, je m’arrête dès que j’en ai l’occasion aux téléphones et compose le numéro que je souhaite. Je sais d’avance qu’elle ne décrochera pas, voyant l’heure matinale, aussi je décide de lui laisser un message, j’essaierais de la rappeler dès que les premiers effets se feront sentir.
- C’est moi, j’ai eu un entretien avec le directeur et c’est bon, le projet est lancée, par contre, je lui laisse un temps de quarante-huit heures avant de voir les premiers effets, j’espère que ce sera suffisant. Il va devoir demander une aide supplémentaire mais là-dessus je sais qu’on ne risque rien, il tient trop à sa carrière pour ça.
Regardant un peu partout autour de moi, je repère les hommes aux services de Spider, ainsi, je décide de couper court avant de reprendre mes activités matinaux.
- D’ici peu elle ne sera qu’une histoire ancienne, comme tu m’as dit que ça peut être rapide comme lent j’ai demandé à ce que ça soit transmis au compte-goutte, je veux la voir souffrir le martyr et mourir à petit feu, je sais que ce n’était pas prévue mais crois-moi, la victoire n’en sera que plus grande.
Après avoir raccrocher, je pars en direction de la cours sans prendre en compte des regards qui se jette sur ma personne.
Oui vous pouvez me regarder, mais d’ici peu je serais votre reine à tous, rien n’y personne ne se mettra en travers de mon chemin et surtout pas une gamine à peine majeure.
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Trente ans ferme
RomantizmAnastasia a quinze ans lorsque sa vie se met à voler en éclat, une famille complètement brisé entre un beau-père violent, une mère prostituée et une petite sœur qui reflète la seule part d'innocence de la famille. Mais lorsque celle-ci est en danger...