Mon démon , mon Ange ( oc x Alastor) et autres .

Un réveil difficile (povMélodie)

Le réveil est difficile, sortant de mes couvertures douillettes, j'enfile mes pantoufles licornes et ressens immédiatement le besoin pressant de café. Je me traîne hors de ma chambre, descendant les escaliers tel un zombie, mes muscles endoloris et mes paupières lourdes comme du plomb.

Comme hier, je m'écroule sur le premier tabouret, la tête reposant lourdement sur le comptoir. La sensation familière du bois contre mon front est étrangement réconfortante. À travers le voile de ma somnolence, je perçois la présence de deux personnes dans le hall : Alastor et Husker. Même à moitié endormie, je distingue Husker qui tente de retenir un rire.

Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ? Peu importe. Tout ce dont j'ai besoin, c'est d'un café.

Husker :"Un café, gamine ?" propose Husker, sa voix teintée d'amusement.

Husker, tu es mon sauveur. Je hoche la tête, toujours posée sur le comptoir. Je devrais leur dire bonjour quand même... Je redresse tant bien que mal ma tête, la posant sur ma main, et me tourne vers les garçons.

Moi : "Bonjour Husker, bonjour Alastor," dis-je en essayant de sourire.

Alastor: "Bon... bonjour, my dear," répond Alastor, un peu hésitant, mais avec douceur.

Je le regarde, mais lui détourne les yeux... Pourquoi ? Ai-je fait quelque chose de mal ? Alastor m'en veut-il de l'avoir laissé seul sur le balcon ? Mais c'est lui qui m'a dit d'aller dormir... Je ne comprends plus rien, je ne le comprends pas...

Husker : "Tiens, Tiotte," dit Husker en me tendant le café.

Moi : "Merci Husker," dis-je avec reconnaissance.

Je bois mon café d'une traite. Ah ! Cela fait du bien. Je claque mes joues et laisse échapper un sourire. Enfin, je suis bien réveillée.

Je me tourne vers Husker, qui se retient de rire, tandis qu'Alastor m'ignore ostensiblement. Qu'ai-je fait de mal ? Pourquoi m'ignore-t-il ? Et pourquoi Husker se moque-t-il de moi ?

Moi: "Qu'est-ce qu'il y a ? J'ai un truc sur le nez ou quoi ?" dis-je, agacée.

Husker explose enfin de rire. Je gonfle les joues, vexai. J'ai la confirmation : il se moque de moi.

Husker : "Tu n'es vraiment pas du matin, gamine," dit Husker en riant.

Je ne comprends rien... Qu'est-ce qu'il lui arrive, au gros matou ? Alastor toussote et dit doucement :

Alastor : "Ta tenue, my dear, est très mignonne et jolie..."

Il racle sa gorge, laissant sa phrase en suspens, mais l'implicite est clair dans son ton.

Alastor : "... mais elle devrait rester dans le domaine du privé, tu ne crois pas ?"

Je sens les regards se poser sur moi, et une vague de chaleur monte à mes joues alors que je réalise soudainement l'incongruité de ma tenue. Mes mains s'agrippent instinctivement au rebord du comptoir, cherchant un soutien dans ma gêne grandissante.

Je jette un rapide coup d'œil à Husker, dont l'expression figée trahit sa surprise devant la remarque d'Alastor. Mais en cet instant, je suis trop absorbée par mon propre embarras pour m'attarder sur ses réactions.

Mon regard dérive vers le bas, où mon pyjama pilou chat et mes chaussons licorne semblent soudainement inappropriés pour ce cadre. Oh non ! Merde ! Pourquoi n'ai-je pas pris le temps de me changer avant de descendre ?

Le rouge de la honte envahit mon visage, brûlant mes joues alors que je réalise l'ampleur de ma maladresse. Sans un mot de plus, je bondis de mon tabouret, l'urgence de la situation me poussant à agir rapidement.

Moi : "Je vais me changer, désolée !", balbutié-je, laissant échapper mes excuses avant de me précipiter hors du hall.

Mes pieds battent le sol avec précipitation alors que je cours en direction de ma chambre, cherchant frénétiquement un refuge où me cacher. Un sentiment de gêne mêlé à une pointe d'humiliation me pousse à vouloir disparaître, au moins temporairement, jusqu'à ce que la rougeur de mes joues s'estompe et que je puisse affronter à nouveau le regard des autres.