Alastor est vraiment... comment dire, trop stressant. Ma sœur vient à peine de franchir le seuil de la porte en acceptant de prendre son Ombre, et le voilà qui fait les cent pas dans le hall.
Je sors une cigarette de mon paquet et l'allume, le crépitement du tabac m'apportant un semblant de calme. Je m'assois au bar, espérant que ma présence aidera à apaiser l'atmosphère tendue qui règne dans la pièce. Si Romane rentre maintenant et voit Alastor dans cet état, je sais qu'elle va exploser. Elle n'a jamais eu beaucoup de patience pour ce genre de comportement.
Alastor devrait vraiment apprendre à faire confiance aux capacités de ma sœur. Elle est bien plus compétente qu'il ne le pense. Mais je commence à me demander s'il connaît réellement ce dont elle est capable. A-t-il seulement pris le temps de voir à quel point elle excelle dans ce qu'elle fait ? Ou est-il simplement aveuglé par ses propres angoisses et ses doutes ? Alastor doit comprendre que ma sœur n'est pas quelqu'un qu'on sous-estime.
Des longues minutes s'écoulent dans un silence pensant.
Moi : Calme-toi, le grand rouge.
Alastor me foudroie du regard, et je peux sentir la fureur dans ses yeux, comme s'il me maudissait intérieurement pour avoir parlé des autres à Romane.
Moi : Ne t'inquiète pas, Lucas ne reviendra pas après la raclée que je lui ai infligée.
Alastor soupire profondément, comme s'il essayait de contenir une tempête intérieure. Il s'installe, laissant un tabouret de distance entre lui et moi.
Alastor : Elle ne vous en veut pas trop d'avoir tué Lucas ou de l'avoir défendu ?
Moi : Elle sait que je ne risque rien. Je bats Lucas facilement. Vous, elle craignait qu'il vous fasse du mal... et a décidé de s'éloigner pour vous protéger.
Alastor écarquille les yeux, un sourire tendu et menaçant apparaissant sur ses lèvres. Ses mains se serrent en poings, ses jointures blanchissant sous la pression. Apparemment, je l'ai énervé... Peu importe.
Alastor : (d'une voix glaciale) Vous croyez vraiment que je suis aussi faible ?
Moi : (haussant les épaules) Je ne le pense pas, je l'affirme.
Alastor : (sombre) Ne me cherchez pas, Mademoiselle Nina.
Moi : Vous savez ce qu'il se passera si vous touchez à un de mes cheveux ? Ma sœur ne vous le pardonnera jamais...
Alastor frissonne, son visage se contracte de rage contenue, puis, d'un geste brusque et violent, il brise le verre qu'il tenait dans ses mains. Les éclats volent en éclaboussant le sol, et le bruit résonne dans la pièce.
Alastor : Bien, je note.
Moi : Je vous ai énervé, pas vrai ?
Alastor se lève brusquement, sa chaise grince sur le sol. Il recommence à marcher en rond, ses pas lourds résonnant dans la pièce, sans m'adresser un seul regard.
Moi : Peut-être que vous devriez la laisser vous surprendre de temps en temps.
Alastor : (sombre) Elle m'a surpris plus d'une fois, elle a entièrement ma confiance.
Moi : Mais oui, cela se voit.
Alastor s'arrête net, se tourne vers moi, ses yeux étincelants de colère et de frustration.
Alastor : Mademoiselle Nina, nous sommes en enfer, ce n'est pas un endroit rose bonbon.
Moi : Je sais , nous avons vécu et grandit dans se genre endroit.
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Mon démon , mon Ange ( oc x Alastor) et autres .
FanfictionRomane, une jeune femme mystérieuse, fait une entrée spectaculaire en Enfer. À son arrivée à l'Hôtel Happy, son aura énigmatique et son passé tumultueux attirent rapidement l'attention. Peu à peu, elle trouve sa place parmi les résidents de cet étab...