Chapitre 1

151 3 1
                                    

Point de vue Clara

~ Propriété Del Gonzalez ~

1995

Je peignais dans mon atelier un tableau que je dois exposer au musée des beaux-arts à Paris. Ce dernier tableau est très important pour moi. C'est la finition du portrait de mon adorable petite princesse Irina. Ma merveilleuse petite fille. Elle est tellement magnifique cette beauté. Une pure merveille qui est mon portrait craché. La voilà qui arrive en courant avec son petit sac à dos.

- Maman !

Elle se jette dans mes bras.

- Bonjour ma princesse. Comment c'était à l'école ?

- C'était bien. J'ai bien appris mes devoirs.

- Ah oui ? T'as eu des bonnes notes ?

- Oui maman, sourit-elle. Tu as terminé de me dessiner ?

- Oui, j'ai presque terminé. Qu'est-ce tu en penses ?

- C'est trop beau !

Je ris en l'embrassant.

- Il sera exposé dans quelques jours.

- Tu vas bientôt partir alors ?

- Oui, dans quelques jours.

- Je peux venir ?

- Mais tu as école Irina. Je ne vais pas m'absenter longtemps et je reviendrai. Il y'a Dolorès, ton père, ta tante. D'accord ?

- Oui... dit-elle tristement, mais j'aimerais trop venir.

- Je sais, souriais-je. Mais ça ne va pas durer longtemps.

- Je trouve enfin mes deux uniques princesses !

Mon mari est entré et nous a embrassés. Juan est mon premier amour. Nous nous sommes connus à l'entrée d'une université et nous avons eu le coup de foudre l'un pour l'autre. Nous avons un écart d'âge assez développé mais ça ne change rien en notre amour. Il est toujours aussi beau que le premier jour.

- Bonjour papa, sourit-ma fille dans les bras de son père.

- Bonjour ma princesse. Comment était ta journée ?

- Super ben.

Il lui sourit et il me regarde avec joie.

- Nous allons recevoir les Rodriguez à diner ce soir. J'ai dit à Dolorès de tout préparer.

- D'accord chéri. Je vais aller la voir. Irina va prendre ton bain et te préparer. Tu prendras ensuite ton goûter. Je viens te voir après.

- D'accord maman.

Son père l'a fait descendre au sol et elle sort de l'atelier.

- Magnifique comme d'habitude chérie, dit-il en observant le tableau.

Je souris.

- J'ai hâte pour l'exposition.

- Tu vas assurer mon amour. J'ai toujours cru en toi et en tes tableaux. Tu es une artiste incroyable.

- Merci, souriais-je, tu es l'admirateur numéro un de mes œuvres. Je t'aime.

Il sourit.

- Je t'aime aussi, dit-il avant de m'embrasser avec amour.











Quelques heures plus tard...

Les Rodriguez sont à la maison. Adriana Rodriguez et Antonio Rodriguez sont ici avec leurs deux enfants Mathias et Estéban.

Amor ProhibidoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant