Chapitre 9

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Point de vue Irina

Je soulève le matelas et je ne vois plus le contrat. Il n'est plus là... Mais où est-il passé ? il ne pouvait pas disparaitre a moins que...

- Mon poussin que cherche-tu ?

- Le contrat.

- Celui des Rodriguez ?

-Oui Dolores et c'est surement papa qui a dû le trouver.

- Calme toi, tu devrais aller le voir dans ce cas.

Je soupire et sors de ma chambre. Je me dirige à son bureau et entre en voyant ma tante. Je pose mon regard sur mon père qui avait le contrat juste en face de lui.

- Tu n'écoutes vraiment rien Irina, dit-il sèchement.

- C'est toi n'est-ce pas ? Dis-je en fusillant du regard ma tante du regard. De quel droit ose tu fouiller dans mes affaires ?

- Petite tu faisais de même Irina. Tu dois apprendre à ne pas te mélanger aux ennemies.

- C'est la dernière fois que tu te permets d'entrer dans ma chambre et de me voler.

- Silence, ça suffit, dit-il agacée. Qu'est-ce qui t'as pris Irina ? Je t'avais prévenue il me semble non ?

- Je peux t'expliquer papa.

- Pourquoi as-tu fais ça ? Pourquoi n'écoute-tu pas quand je te parle ? Qu'est-ce que tu veux de plus ?

- Je n'ai pas accepté papa. J'allais bruler le contrat avant que ma tante te le remette, dis-je en lui coulant un regard noir qui ne l'atteint pas plus que ça.

- Le problème n'est pas que tu es accepté ou non, mais tu m'as désobéi.

- ça ne se reproduira plus papa. Remets-moi le contrat et j'irais lui rendre.

- Le rendre ? Je t'ai dit de ne plus t'approcher de cette famille Irina.

- Je vais simplement le rendre à Bruno et je ne m'approcherai plus de cette famille papa.

- Non. Il en est hors de questions Irina.

Je soupire profondément.

- Papa...

- Sors d'ici.

Je le regarde très blessé. Ma tante Carolina a le regard sur moi mais je l'ignore complètement. Je sors du bureau et de la propriété dans un état de tristesse et de de colère. Je ne fais même pas intention à Dolorès qui m'appelait.

J'ai vraiment besoin de prendre l'air.

~ La place du village ~

J'arrive sur la place du village et me prends une bouteille d'eau au petit commerce de Jorge. Un très gentil monsieur d'une quarantaine d'année, les cheveux bruns quelque peu grisonnants, les yeux verts et le teint clair.

- Tu ne veux rien d'autre ma chère Irina ?

- C'est gentil Jorge, mais la bouteille me suffira, souriais-je.

- D'accord. Et Dolorès ? Elle va bien ?

J'ai toujours remarqué qu'il avait un faible pour elle. Mais Dolorès, je ne sais pas.

- Elle va bien. Elle est à la maison.

Il sourit.

- Irina !

Rosalinda qui arrive près de moi.

- Salut Rosa. Ça va ?

- Oui. Ma mère m'a laissé faire une pause. Le boulot n'est pas du repos avec elle !

Amor ProhibidoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant