Chapitre 4

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Point de vue Bruno

~ L'Hacienda Del Rodriguez ~

J'arrive aujourd'hui à l'Hacienda. Personne ne le sait à part Mathias. Je suis plus proche de lui qu'Estéban. Lui et moi sommes très différents. Notre relation est très froide contrairement avec Mathias. Néanmoins, nous sommes frères et nous le resterons.

Je sonne à l'instant la cloche et on m'ouvre quelques minutes plus tard. C'est Antonella, notre gouvernante.

- Bruno ? C'est vous ? Monsieur Bruno ? Sourit-elle.

Je souris

- Oui Antonella c'est moi. J'suis plus un gamin mais tutoie moi voyons.

Elle sourit.

- D'accord, d'accord Bruno. Quelle surprise ! Entre, je vais appeler votre mère.

J'entre avec mes valises en souriant. Je secoue négativement la tête en entendant encore son vouvoiement. Elle ferme la porte et va prévenir ma mère.

Je vois mon frère Mathias arrivé dans le séjour. Il sourit en s'approchant.

- Mon frère ! Comme tu m'as manqué !

Je le serre contre moi.

-  Toi aussi mon frère, dis-je en me séparant de lui. Comment tu vas ? Et le travail ?

- Non, je n'ai pas commencé.

- Pourquoi ? Tu ne vas pas à l'entreprise ?

- Elle te préfère toi à la tête de son empire.

Mon deuxième frère a répondu. Estéban vient d'arriver.

- Comment ça va Estéban ?

- Bien. Le fils a sa maman est arrivé à ce que je vois. Tu vas capter tout son attention.

- Tu sais que ce n'est pas vrai.

Il lève les yeux au ciel.

- Pas de ça avec moi frérot. Bon, j'me casse. Les retrouvailles, ce n'est pas pour moi.

Il sort de la maison.

- Il ne changera jamais, laisse tomber Bruno.

- Ouais, j'avais remarqué.

- Mon fils !

Je vois ma mère qui arrive. Je souris en m'approchant d'elle. Elle me sert contre elle.

Je me sépare d'elle.

- Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu venais ? Ce n'est pas bien Bruno.

- Ça ne serait pas une surprise maman.

Elle sourit.

- Tu m'as manqué.

- Toi aussi.

Elle sourit très heureuse et affiche une mine triste.

- J'espère que tu n'es plus fâché après moi. Je ne voulais vraiment pas t'interdire de venir à l'enterrement de ton père. À cette époque, c'était très compliqué.

- Maman, ce n'est rien maintenant. C'est oublié.

Je l'invite à s'assoir sur le fauteuil.

- Mais comment ça va depuis ? Vous avez dû passer par pleins d'épreuves pas vrai ?

- Oui mon chéri. C'était vraiment difficile. La perte de votre père m'a beaucoup affectée malgré nos disputes. Je l'aimais énormément.

Je me souviens rarement de leur dispute.

Amor ProhibidoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant