Chapitre 65

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Point de vue Hugo

Le lendemain...

~ Propriété del Diaz ~

Ce matin, je me rends chez Oswaldo. Bien que j'ai su que Louna est ma mère et je n'ai aucune envie de la voir, j'ai besoin d'être au clair avec moi-même afin de revenir à ma vie normale. J'espère encore que ce n'est qu'un énorme mensonge. Cette femme ne peut pas être ma mère.

Je sonne à la porte puis une femme m'ouvre quelques secondes plus tard.

- Bonjour jeune homme, sourit la gouvernante. Qui est-ce qui j'annonce ?

- Bonjour, je m'appelle Hugo. Est-ce que Louna est ici ?

- Bien sûr. Attendez moi ici quelques minutes.

Elle s'en va pour revenir cinq minutes plus tard et elle m'accompagne vers le séjour.

- Hugo, dit-elle en s'approchant.

- Je ne t'attendais pas....

- Pourquoi m'avoir dit que j'étais votre fils ? Dis-je froidement et sans détour.

- Mais tu l'es Hugo. Tu es  mon fils. Je ne te mentirais pas sur une tel chose.

- C'est faux ! Je ne suis pas votre fils.

- Hugo calme-toi, me demande Oswaldo en s'approchant. Elle ne te dit que la vérité. C'est ta mère.

Je soupire de frustration et je le regarde.

- Cette femme n'est pas ma mère Oswaldo.

- Hugo, Louna est ta mère, réitère la voix d'une autre femme derrière moi.

Je me tourne sur la femme qui vient d'entrer. Elle me sourit.

- Je suis Kiara, la professeur d'Irina. Elle a sûrement dû te parler de moi. Je suis amie avec Louna et je peux t'assurer que tu es son fils. Tu devrais l'écouter. Je comprends ta frustration, ta colère, mais n'en tire pas des conclusions que tu pourras regretter plus tard Hugo.

- Elle m'a menti et je ne peux pas la croire. Je n'ai plus rien a faire ici maintenant.

Je quitte le séjour et cette villa.

Point de vue Oswaldo

J'observe Louna qui voyait son fils quitter le séjour. Clara s'approche d'elle et tente de la consoler.

- Je vais aller lui parler Louna, même si je sais qu'il est très en colère.

- Merci, Oswaldo.

Je lui offre un sourire et sort du séjour. Hugo est sur le point de remonter en taxi lorsque je le rattrape.

- Hugo, attends.

Il se retourne très rapidement et m'observe froidement.

- Qu'est-ce que vous me voulez ? Dit-il sèchement.

- Ecoute-moi, tu ne sais vraiment pas tout.

- Pas tout ? Écoutez Oswaldo, je vous respecte pour toute l'aide que vous avez apportée à Irina. Mais pour le cas de cette femme qui prétend être ma mère, je vous interdit de m'en parlez.

- Hugo, Louna est ta mère.

Il soupire.

- Cette femme n'est pas ma mère.

- Tu ignores ce qu'elle a vécu et ce qu'elle à du sacrifier pour toi. Elle n'a jamais voulu t'abandonner.

- J'en ai assez entendu Oswaldo. Je ne veux plus entendre parler de cette femme.

Amor ProhibidoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant