Chapitre 14

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Point de vue Irina

Nos mains sont toujours liées et lorsque je décide la retirer, Bruno augmente la pression de sa main pour me rapprocher de lui.

- Qu'est qui te prend ? Lançais-je les sourcils froncés.

Il approche ses lèvres de mon oreille.

- Qui es-tu vraiment Irina Gonzalez ? Susurre-t-il. Je n'arrive vraiment pas à te cernée.

- Lâche-moi tout de suite.

Il me regarde droit dans les yeux sans me lâcher. Il me lance un sourire en coin.

- Je peux te poser une question ?

Je fronce les sourcils.

Qu'est-ce qu'il n'a pas compris dans le mot professionnel ?

- Non. Quand une femme te demande de la lâcher, tu la lâche.

Il soupir exaspéré.

- Celui qui t'épousera, il lui faudra un certain effort pour te canaliser.

Je soupire. C'est sûr que ça ne sera pas lui.

-  Qu'est-ce qu'il y'a entre Hugo et toi ?

Je fronce les sourcils.

- C'est ça ta question ?

- Tu ne me réponds pas ?

- Pourquoi je devrais te répondre d'abord ? Je n'ai aucun compte à te rendre. Tu n'es personne pour moi.

Il m'observe les sourcils froncés et avec haine. Il finit par me lâcher.

- Tu as raison, je ne suis personne pour toi. Je ne sais même pas pourquoi je t'ai posé la question, ajoute-il sèchement.

Je le regarde dans l'incompréhension.

Je rêve ou c'est lui qui est en colère ?

- Va t-en tout de suite.

Bruno repart en trombe et je retourne chez moi.

Point de vue Bruno

~ L'Hacienda Del Rodriguez ~

Irina Gonzalez est vraiment insupportable. L'homme qui l'épousera aura du travail pour gérer son sal caractère. Je soupire en me souvenant de la façon d'ont je l'ai traité à l'instant. Je ne sais pas ce qui m'a pris et j'ignore pourquoi je lui ai demandé ce qui se passait entre elle et Hugo. Ça devrait être le cadet de mes soucis. Je ne m'intéresse pas à cette femme si prétentieuse, égoïste et difficile à vivre. Je la déteste et c'est une Gonzalez.

Je chasse cet épisode de ma tête puis j'entre à l'Hacienda. Ma mère était assise sur un des fauteuils du séjour. On dirait qu'elle m'attendait.

- Mon fils où étais tu ? Je t'attendais depuis des heures.

- J'avais pas mal de retard au bureau maman. Je suis épuisé. Je vais prendre une douche.

Je l'embrasse avant de partir mais elle me retient.

- Attend Bruno. Je veux parler avec toi. On ne s'est pas vu de la journée.

Je soupire.

- J'ai besoin de me doucher maman et de me reposer. On parlera après.

Je pars sous son regard inquiet et je vais dans ma chambre. Je suis partie rapidement. Je ne voulais pas qu'elle sente l'odeur du parfum d'Irina collé à ma peau et qu'elle se mette en colère. Rien que de penser à elle, ça me rend furieux.

Amor ProhibidoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant