Chapitre 7

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Point de vue Irina

- Tu n'es pas seule Irina. Il y'a pleins de personnes qui t'aime ici. Hugo, Sofia, Rosalinda, ton père, Dieu ici présent et moi-même. Ta mère... aussi est près de toi.

Je lui souris.

- Je le sais... mais ma mère me manque énormément.

- Oui, ma fille. Ta mère était le rayon de soleil de ce village. Tout le monde l'aimait malgré tous ce qu'on aurait pu dire sur elle. C'était une femme qui exprimait de la joie autour de soi. On pouvait tout dire d'elle. Mais la chose qu'on pouvait réellement voir, c'était son amour pour toi et ton père.

- C'est vrai, souriais-je.

Il sourit et détourne les yeux de moi.

- Bruno ! Mon fils.

Je me retourne et il était là.

Où que j'aille, il apparait celui-là. En même temps, c'est un petit village...

Père Daniel se lève pour aller le voir.

- Mais dis donc, tu es devenue un vrai homme ! Tu es rentré depuis quand ?

- Il y a quelques jours mon père. Je n'avais pas le temps de venir te voir avec mon travail à l'entreprise.

- Je vois mon garçon. Je suis content de te voir. Tu m'as manqué. Hugo sera heureux de te voir.

- Hugo ?

- Hugo. Tu ne te souviens pas de mon neveu ? Vous jouiez ensemble quand vous étiez tous gamins.

- J'en ai vaguement le souvenir mon père tu sais. J'avais dix ans à l'époque.

- Oui, le temps passe vite.

Je me lève pour partir. Leur conversation ne m'intéresse pas.

- Au revoir mon père.

Ils me regardent.

- Déjà ? Tu ne m'as pas expliqué ce qu'il n'allait pas Irina.

- Une autre fois mon père. Ma famille m'attende chez moi.

- D'accord ma fille. Bonne soirée.

Je lui souris.

Je croise les yeux de Bruno et les détourne aussitôt pour m'en aller.

- Irina.

Hugo m'a appelé en bas de l'église. Il monte les escaliers et me rejoins.

- Je savais que tu étais là en voyant ton cheval. Tu vas bien ?

- Oui. J'étais avec le père Daniel.

- Tu es sûr ?

Je ne peux rien lui cacher à lui.

- Je me suis disputé avec les Rodriguez.

Il fronce les sourcils. Il les hait également.

- Qu'est-ce tu faisais là-bas Irina ?

- Je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Je leur ai demandé de réinvestir dans l'entreprise pour que je puisse rénover les terres de ma famille.

- Irina... Tu sais que c'est impossible.

- C'était la seule solution Hugo. Mais... je me suis encore fait insulter.

- Tu vois ce que ça provoque ? Je n'aime pas que tu ailles là-bas. Ton père non plus.

- Il n'est pas au courant.

- Il aurait pu le savoir.

- Je sais... mais je ne savais pas quoi faire.

Amor ProhibidoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant