Chapitre 25

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Point de vue Adriana

Je n'arrive pas à digérée ce qu'Oswaldo vient de me dire. Il ne pouvait pas venir et s'installer ici. Je ne peux pas l'accepter. Je le déteste pour être le fils de cette servante et de mon père.

- Qu'est-ce que tu dis ? Dis-je les sourcils froncés.

- Oui Adriana. Tu sais bien que je n'ai jamais eu besoin de la fortune de notre défunt père. J'ai réussi à construire ma vie sans l'aide de personne. Je suis revenu dans ce village où je suis né et je m'installe ici. J'ai acheté une très belle propriété dans le coin.

J'arque les sourcils. J'ignorais qu'il était aussi riche.

- Je te félicite Oswaldo. Mais si tu as tant de richesse comme tu le prétend, pourquoi est-ce que tu t'installerais ici ? J'espère que ce n'est pas ton but d'être en concurrence avec ma fortune ? Je ne te le permets pas Oswaldo.

Il sourit.

- Adriana... je ne suis pas ton ennemi mais ton frère.

- Mon demi-frère.

- Peu importe. Je ne compte pas rentrer en concurrence avec qui que ce soit. J'ai appris que tu as mis Bruno à la tête de l'entreprise.

- En effet. C'est le PDG actuel.

- Pourquoi est-ce que tu l'as choisi lui plutôt qu'Estéban ? Il est plus âgé.

- C'est lui que j'ai envoyé étudier en Suisse.

Il hoche la tête.

- Il est toujours au bureau, je suppose. J'aimerais vraiment le rencontrer.

Je soupire. Il ignore qu'en réalité, Bruno est mon fils adoptif. Mais je n'ai aucune obligation de lui dire. J'ai peur quand le rencontrant, il le découvre en faisant le lien.

- Il travail et il rentre tard.

- J'aurais d'autres occasions de le voir. J'aurais aimé rester diner mais j'en ai un qui m'attend.

- Je ne te l'aurais même pas proposé, tu le sais bien.

- C'était évident, sourit-il. Bonne soirée Adriana.

Il se dirige vers la porte lorsqu'il se retourne.

- J'avais oublié. Je sais que tu sauras au courant vu que nous vivons dans ce petit village rempli de bouche à oreille. Mais je tenais à te le dire personnellement que je compte investir sur les terres de la famille Gonzalez.

Je fronce les sourcils.

- Comment ? Tu n'as pas le droit Oswaldo ! Cette famille ne mérite aucune aide !

- Adriana. J'ai tous les droits d'aider cette famille. Ils sont ruinés depuis des années.

- Et ils le méritent après tout le mal qu'ils nous ont fait Oswaldo. Mon mari en est mort.

- Je le sais, mais ils ne méritent pas d'être punis. Quand vas-tu cesser cette haine ? Ça fait treize bonnes années. Arrête de vouloir continuer à les haïr de la sorte.

- Jamais. Tu m'entends ? Ça jamais.

Il soupire.

- J'aurais aimé que tu puisses me parler en toute sincérité et en tant qu'une sœur pour son frère.

Il se retourne pour partir tandis que je ferme les yeux en soupirant. Ce n'est pas possible... ! Tout mais pas ça.

Point de vue père Daniel

~ Église du village ~

Je me dirige vers l'isoloir et m'installe pour entendre une confession. Elle entre et s'approche puis elle se met face à moi. Je me prépare mentalement et sereinement pour écouter cette personne qui a tant besoin de se libérer.

Amor ProhibidoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant