Chapitre 40

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Point de vue Irina

~ Propriété Del Gonzalez ~

Quelques instants plus tard après avoir quitté la place du village, Hugo et moi arrivons devant la propriété. Nous descendons tous les deux de son cheval. Avant que je rejoigne les escaliers, il me retient par la main.

- Est-ce que ça va Irina ?

Je lui souris.

- Oui, ça va.

- Tu es triste et je sais que c'est à cause de lui.

Je soupire.

- Je ne veux pas en parler Hugo.

- Je ne te forcerais pas, mais tu vas mal à cause de lui et j'en ai horreur. Tu ne le déteste plus, mais moi si. Je ne l'aime pas.

Je souris.

- Tu dis sa parce que tu m'aimes ?

- Tu le sais bien. Et je ne sais pas si lui il t'aime, mais moi je t'aime et je me battrai pour t'avoir pour moi Irina. Tu m'as peut-être repoussée, tu l'aimes peut-être, mais je n'abandonnerai pas.

- Hugo...

Il détourne les yeux puis il me regarde à nouveau. Il sourit.

- J'attendrai le temps qu'il faudra. Le moment venu quand ton cœur choisira entre lui et moi. Mais maintenant, j'aimerai te demander si tu souhaites m'accompagner ?

Je hausse les sourcils, intriguée.

- T'accompagner ? Où ça ?

- A la fête des Rodriguez qui aura lieu samedi soir. Il me faut une cavalière.

- Tu as été invité aux fiançailles Hugo ?

- Oui, c'est une femme qui m'a invitée. Au début, je pensais qu'elle voulait y aller avec moi, mais en fait c'était la fiancée.

Alexandra.

Pourquoi elle tient tant à inviter tout le monde ?

Elle m'agace.

Je soupire.

- Tu la connais ?

- Oui. J'ai eu affaire à elle. Alexandra Lopez. Elle m'a aussi invitée. Mais je n'irai pas et toi non plus.

- Irina.

- Quoi ?

- C'est une fête et ça fait super longtemps qu'on ne s'est pas amusé. Ça tombe bien qu'elle t'a invité. On y va ensemble.

- Non Hugo. Surement pas. Je pensais que tu détestais les Rodriguez ?

- Je les déteste toujours mais ce n'est pas pour autant que je vais me priver d'une fête, sourit-il.

Je lève les yeux au ciel.

- Tu iras seule et sans moi dans ce cas.

- Irina, râle-t-il, ne me fait pas ça. Je vais m'ennuyer sans toi là-bas.

- Ne me force pas à y aller.

- Tu dis ça pour lui hein ?

Son visage est crispé.

- Pas que. Mon père me tuerait si j'allais là-bas à cette fête.

Il soupir.

- Alors dans ce cas, faisons autre chose ce soir-là ?

- Autre chose ?

Je souris.

- Oui. Je t'invite dans un bon restaurant, dans le coin. Tandis quoi ?

Amor ProhibidoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant