Chapitre 26

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Point de vue Clara

Je vais m'assoir sur le canapé du bureau sous le regard inquiet d'Oswaldo. Il me rejoint quelques secondes plus tard.

- Tu as revu le père Daniel ?

- Oui, je lui ai parlé et il souhaite que je révèle toute la vérité.

Il soupir.

- Tu sais que ce n'est pas encore possible Clara. Ils nous manquent les preuves pour incriminée ta sœur.

Je soupire en me levant. Je marche en faisant des allées et venues.

- Je le sais Oswaldo... ! Mais chaque jour passent... et je n'en peux vraiment plus. J'aimerais être aux côtés de ma fille. Lui parler, la voir, la serrer contre moi, l'embrasser et lui dire que je ne suis jamais partie.

- Juan aussi pas vrai ?

Je ne dis rien quelques instants.

- Juan... bien sûr qu'il me manque, mais je crois bien que c'est trop tard pour nous deux.

- Tu crois que ta sœur s'est mise avec lui n'est-ce pas ?

- Oui... je sais qu'elle est capable de tout. Carolina a toujours été très amoureuse de Juan. Je t'ai raconté qu'elle était très jalouse.

- Oui, je sais bien... mais tu es toujours amoureuse de lui ?

Je soupire.

- Il restera toujours l'homme de ma vie Oswaldo, mais je crois que notre flamme c'est éteint. Je sens que nous pouvons plus revenir en arrière et même s'il découvre un jour la vérité.

- Je vois...

- Et qu'est-ce qu'il a dit à propos de l'offre ? Demandais-je quelques minutes plus tard. Il a accepté ?

- Non. Il a refusé car il ne souhaite pas collaborer avec moi puisque j'ai le même sang qui coule dans les veines qu'Adriana.

Je fronce les sourcils.

- Pourtant elle te déteste et tu ne t'entends même pas avec elle.

- C'est ce que je lui ai fait comprendre. Juan est compliqué en affaire.

- Je te l'accorde, c'est vrai.

- Par contre Irina est une femme très attentive et curieuse. Elle voulait en savoir plus malgré sa haine envers les Rodriguez. Ta fille à le regard très froid quand je les mentionne.

Je soupire.

- Ma petite fille... j'imagine que me savoir morte à réveiller en elle de la rancœur inachevée.

- Oui, j'ai vu également une souffrance qu'elle a du mal à cacher.

Je me lève frustrée.

- C'est de ma faute Oswaldo, si elle souffre tant. Je lui manque.

- Calme toi, dit-il pour m'apaiser.

- Je ne peux pas. J'aimerais tellement...

- Je sais ce que ça te coute d'être loin d'elle. Mais je te promets que tu la reverras pour rattraper le temps perdu.

- Oswaldo...

- Écoute, j'ai une idée, mais je ne sais pas si elle va te plaire.

- Laquelle ?

- Eh bien... nous pouvons faire en sortes que tu l'as rencontré.

- Mais tu viens de me dire que je ne pouvais pas me montrer maintenant.

Amor ProhibidoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant