Amor Prohibido

Chapitre 3

Point de vue Irina :

Quelques années plus tard...

~ Université de Séville ~

Je quitte l'université de Séville pour rentrer chez moi. C'est une propriété au sein d'un petit village qui se nomme Villavarde Del Rio.

C'est un magnifique village peuplé de gens incroyablement gentils malgré quelques regards déplacés à mon égard. Mais ça, j'en ai l'habitude dans ce tout petit village...

Je me sens mieux quand je la quitte un moment pour aller étudier les beaux-arts à l'université. J'étudie les arts. J'aime la peinture et réaliser plusieurs représentations sur des toiles.

C'est une passion transmise par ma maman, Clara Gonzalez l'artiste la plus célèbre et incroyable qui existait. Malheureusement elle est décédée dans un accident de la route, il y a treize ans. J'en ai beaucoup souffert ce jour-là...

~ Flashback ~

Je rentrais de l'école comme tous les soirs avec Dolorès. J'ai trouvé ma tante Carolina qui arrivait vers se dirigeait vers nous.

- Bonsoir tata. Tu sais où est maman ? Je veux la voir.

- Ta maman...

- Oui. Où est maman ?

- Ma chérie, commençait-elle à pleurer. Ta maman est partie... Elle est morte.

- Non tu mens ! Elle n'est pas morte ! Tu n'es qu'une menteuse !

- Elle est morte. C'est vrai Irina. Je comprends ta tristesse mais...

- T'ait toi !

Dolorès c'est approché de moi.

- Calme toi ma puce. Ça ne peut pas être vrai, dit-elle en regardant ma tante. Ça doit être une erreur. Madame Clara ne peut pas être morte

- Si... Si, Dolorès... Je suis désolée mais c'est trop dur pour moi... Je ne peux pas accepter ça...

Elle s'est en allé en courant pour s'enfermer dans sa chambre. Dolorès se retourna en s'abaissant en face de moi.

- Ce n'est pas vrai hein ? N'est-ce pas ? Tu ne l'as crois pas ?

- On ferais mieux d'aller voir ton père ma chérie.

- Je ne peux pas... Elle ne peut pas être morte... Non Dolorès...

- Ma puce...

J'étais en larmes et elle aussi. Elle m'a prise dans ses bras.

- On va chercher ton père.

Elle m'a prise par la main et on est parti à sa recherche.

Nous sommes rentrés dans son bureau et nous l'avons trouvée assis sur son fauteuil avec une bouteille d'alcool. Je me suis alors approchée.

- Papa...

Il a levé sa tête et me regarda.

- Elle est où maman ? Elle n'est pas morte pas vrai ?

J'ai vu une larme couler sur sa joue et j'ai compris tout de suite.

- Alors... c'est vrai... ?

Il avait reniflé en essuyant ses yeux. Il regarda ensuite ailleurs.

- Elle est partie avec un autre, dit-il sèchement.

- Quoi monsieur ? Dit-elle en s'approchant. Ça ne peut pas être vrai... Elle ne peut pas...