Chapitre 68

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Point de vue Bruno

Le lendemain...

Ce matin, j'ai laissé Irina dormir pour aller lui préparer un petit déjeuner. Nous avons passé une belle nuit blottie l'un contre l'autre. C'était agréable d'être aussi près d'elle et tout une nuit, sans que personne nous interrompe. Il ne s'est rien passé entre nous malheureusement. Je respecte Irina et je la respecterai jusqu'au mariage. J'ai qu'une parole pour la femme que j'aime. Néanmoins, je suis un homme et Irina ne m'est vraiment pas indifférente. J'ai rretenue mes pulsions et pour cettte femme qui me rend fou. Irina est si belle, envoûtante, magnifique et à m'en faire perdre la tête.

Je prends le plateau et me tourne pour sortir de la cuisine lorsque je tombe sur Carolina.

- Ma nièce en a de la chance, sourit-elle. Tu es donc resté auprès d'elle toute la nuit.

- Vous pensiez que je n'allais pas rester ? Je vous l'ai déjà dit, Irina n'est plus seule maintenant.

Elle rit.

- Tu es son prince charmant c'est ça ? Irina n'est rien d'une princesse Bruno.

- Je dois lui apporter son petit déjeuner, dis-je en la contournant mais elle me retient par le bras.

Je fronce les sourcils tout en lui jetant un regard froid.

- Ne sois pas aussi distant avec moi Bruno. Je t'apprécie bien tu sais et bien plus que tu ne le pense...

- Je ne vous comprends pas. Un jour vous me détestez et un autre jour vous m'apprécier. Que me voulez-vous ?

Elle me lâche.

- Bruno... je ne t'ai jamais détesté et puis je t'ai déjà dit que je connaissais ton père. C'était un homme très bien.

Je soupire.

- Quel est le rapport avec mon père cette fois-ci ?

- Tu lui ressembles beaucoup et tu me le rappelles, c'est tout. Et puis... ajoute-elle en glissant une main sur mon torse. Ma nièce ne te mérite pas Bruno. Il te faut une femme comme...

- Vous ?

- Moi, sourit-elle.

Je détourne le regard avec un sourire en coin. Mais quel genre de femme est-ce bon sang ?

- Vous n'avez honte de rien Carolina. Vraiment. Je vous le redis une dernière fois, vous ne m'intéressez pas.

- Tu es très amoureux de ma nièce hein ?

Je soupire profondément.

- Bruno, Irina ne te mérite pas. Tu connais sa réputation au village. Comment tu peux penser te marier avec ma nièce alors qu'elle n'est plus vierge.

- Ce que vous pouvez dire je m'en contre fiche Carolina. Je sais bien que c'est faux. Vous n'allez pas m'avoir avec ça. Irina va devenir ma femme et nous allons quitter ce village ensemble. Elle sera loin de vous.

Je la contourne et sort enfin de la cuisine.

Quelques secondes plus tard, j'entre dans sa chambre. Je m'approche du lit voyant ma Juliette encore endormie. Je pose le plateau sur la couverture et m'approche d'elle. Je glisse ma main dans ses cheveux et je les caresse. Irina ouvre les yeux et me regarde.

- Bonjour.

- Bonjour, sourit-elle légèrement.

Elle se réveille et s'étire doucement puis son regard se pose sur le plateau. Elle hausse les sourcils surprise.

Amor ProhibidoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant