Chapitre 6

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Point de vue Irina

Une heure plus tard...

Dolorès a toquée dans ma chambre puis elle entre.

- Mon poussin. Sofia est là. Je lui dis d'entrer ?

- Oui.

Elle me sourit et va chercher Sofia qui arrive quelques secondes après.

- Tu veux manger mon poussin ? Tu n'as rien avalé.

- D'accord.

- Je vous amène deux assiettes pour vous.

Elle sourit avant de sortir.

Sofia me regarde.

- De pire en pire ?

- Oui... soupirais-je. J'ai appris que mon père et ma tante était amant quand ma mère vivait encore avec nous.

- Sérieusement ?

- Oui Sofia.

- Mais tu ne penses pas qu'elle aurait pu mentir pour te faire du mal ?

- Tu penses ? Non, je ne pense pas.

- Je crois que si Irina. Réfléchis, toutes ses années elle disait que des horreurs sur toi. Et là, tu veux te rapprocher de ton père puis elle te balance ça.

- Tu as peut-être raison...

Je soupire et sort le mouchoir doré de ma poche que cet inconnu m'a donné au lac.

- Et ça ? Sourit-elle.

- On me l'a donné.

- Il est beau. Qui est ce qui te l'a donné ?

- Je ne sais pas. Je ne connais pas son nom.

- Vraiment ?

- Oui. Je n'ai pas voulu savoir non plus.

- Irina... sourit-elle. Pourquoi ça ?

- Je suis partie rapidement Sofia et puis ça ne m'intéressait pas.

- Pourtant tu lui as bien pris son mouchoir.

- Il me l'a donné... bon c'est vrai que j'aurais pu refuser.

- Donc, mystère, c'est le néant. On ne saura jamais qui est ce bel inconnu...

Je ris.

- Sofia...

- Au moins, je te fais changer les idées. Tu ris. Mais il va vraiment falloir qu'un homme t'intéresse un jour Irina.

Je souris.

- Aucun homme ne m'intéresse. Tu sais que je suis très froide envers eux. Mais toi ? Quelqu'un te plaît ? Dis-je en changeant vite de sujet.

- Personne.

- Arrête Sofia. Tu mens très mal.

- J't'assure Irina.

Je lui fais deux gros énormes yeux.

Pas à moi.

- Il n'est pas intéressé.

- Hugo ?

- Quoi ? Dit-elle surprise.

- Je sais que c'est lui.

- Il n'a que des yeux que pour toi Irina.

- N'importe quoi.

- C'est vrai. Quand on est toutes les trois avec Rosa, il regarde que toi. Je le vois très bien.

- Mais il n'y aura jamais rien avec lui Sofia. C'est comme un grand frère pour moi.

Amor ProhibidoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant