Chapitre 28

13 2 0
                                    

Point de vue Irina

~ Propriété Del Gonzalez ~

Ce matin, après mon petit déjeuner très animé avec ma Dolorès, je me suis mise à peindre. Concernant ma soirée d'hier, elle n'a fait aucun commentaire et c'est contenter de mettre mes vêtements à laver. Dolorès a juste été étonnée de voir la chemise de Bruno parmi mes habits, mais je lui ai sorti un léger mensonge en lui disant que je n'avais pas pu lui rendre. Si elle apprenait ce qui s'est passé entre nous, elle me tuerai. Je ne veux pas prendre de risque. Cette partie de ma vie est a oublié définitivement.

Quelques instants plus tard...

Je peignais dans ma chambre lorsque Dolorès entre et s'approche de moi.

- Mon poussin ? Quelqu'un t'attend dans le salon.

- Qui ça ?

- Il t'attend Irina. Viens et tu le verras.

Bruno ?

Non, impossible. J'aurai déjà entendu les cris de mon père depuis ma chambre et Dolorès ne serai pas si cachotière. Je me lève de ma chaise puis je rejoins rapidement le salon.

Quelques secondes plus tard, je vois Oswaldo Diaz.

Qu'est-ce qu'il fait là ? C'est moi qu'il vient voir et pas mon père ?

Je m'approche avec Dolorès à mes côtés. Quand il me voit, il se lève.

- Bonjour Monsieur Diaz.

- Appelle moi Oswaldo, je t'en prie et tutoie-moi. Comment tu vas ?

- Bien, merci. Assieds-toi.

- Je suis dans la cuisine si vous avez besoin.

- D'accord Dolorès.

Elle s'en va tandis que je m'assois en face de lui.

- Qu'est-ce qui t'amène ? Ça me surprend que tu viennes me voir et pas mon père.

- Je sais et je suis venu pour autre chose Irina. Ton père étant pas là, je me suis permis d'entrer pour te parler.

- De quoi s'agit-il ? Demandais-je les sourcils froncées.

- J'ai appris que tu peignais.

- Oui... c'est vrai.

Il sourit.

- Sans être indiscret Irina, beaucoup de personnes parlent de tes peintures dans le village et de ta passion transmis par ta maman.

Je baisse les yeux en souriant.

- Oui, ma mère... m'a beaucoup appris.

- Elle doit te manquer n'est-ce pas ?

- Énormément. Mais revenons-en au sujet. Tu voudrais que je te fasse une de mes peintures ?

- Pas tout à fait. En fait, j'aimerais savoir si tu prenais des cours ?

- J'allais à l'université récemment, mais j'ai dû arrêter pour aider mon père.

- Je vois. Les cours doivent te manquer non ?

- Oui, souriais-je. C'est plus sympa d'y aller, mais je continue à peindre quand j'ai du temps.

Il sourit.

- Tu voudrais continuer ? J'ai une amie qui vit actuellement dans mes appartements. Elle cherche une élève. C'est une excellente peintre et depuis de nombreuses années.

- Vraiment ? Elle doit être douée.

- Oui très douée. Si tu souhaites la rencontrer, elle t'en dira plus. Elle sera très heureuse d'avoir une élève aussi brillante que toi. Elle peut s'adapter à tes horaires.

Amor ProhibidoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant