Chapitre 19

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Point de vue Irina

~ Propriété Del Gonzalez ~

Je suis de retour à la maison depuis un moment maintenant. Dolorès est contente que je sois rentrée. Je l'ai laissé cuisiner le repas et puis je suis sorti de la cuisine. Je suis dans le hall et mon regard est fixé sur la porte du bureau de mon père. J'ignore s'il est là et je n'ai pas demandé à Dolorès. Je n'ai pas préférée lui demander à vrai dire. Je suis encore blessé par ce qui s'est passé. Je soupire et entre dans ma chambre récupérer ma toile, des pinceaux et de la peinture.

Ce soir, j'ai envie de peindre à l'extérieur, sur notre petite terrasse, là où maman le fessait. Il fait nuit et tellement bon, dehors que ça me tente et me ferait du bien.

Ma mère me disait que c'était son endroit préféré pour s'inspirée. Je souris en la revoyant tenant son pinceau dans ce petit coin. Elle me manque tellement.

Je m'installe devant ma toile et peint comme je l'ai toujours fait.


Quelques secondes plus tard...

Au loin, alors que je peignais, Bruno est là, à pied et qui marche en direction de chez moi. Je fronce immédiatement les sourcils de voir cet homme encore et toujours autour de moi. Il commence fortement à m'agacée.

Ni une ni deux, je pose mon pinceau, je quitte la terrasse et je le rejoins

J'arrive enfin à sa hauteur et croise les bras autour de ma poitrine. D'un regard noir je lui dit :

- J'ai tendance à me demander si tu le fais volontairement de me tourner toujours autour.

- Tu crois ? Dit-il d'un air de défis.

Calme-toi Irina, ne commence pas à t'énerver.

- Tu veux me rendre folle c'est ça ?

Il sourit.

- Je n'ai pas besoin de te rendre folle, tu l'es déjà.

- Imbécile, va-t'en de ma propriété, lui ordonais-je.

- Je t'ai vexé ?

Il me sort par les yeux. Il ose me dire ça, alors qu'il vient de me traiter de folle ?

- C'est quoi ton problème Bruno ? Ah, je vois, tu venais savoir si j'acceptais une nouvelle fois ton enquête c'est ça ? Eh bien, non. Tu as ta réponse, maintenant quitte ma propriété.

Il soupir visiblement agacée par mon comportement.

- Je ne venais pas pour ça Irina.

Je reste silencieuse en attendant la suite. Il croyait que j'allais répliquer ?

- Je me suis dit que tu en aurais besoin, dit-il en me montrant ma chaine en or.

Je touche immédiatement l'endroit où elle est toujours d'habitude. Je fronce les sourcils en le regardant.

- Où tu l'as trouvé ?

- À l'arrière de mon 4x4 et je savais qu'elle était à toi puisque...

Il s'interrompt et reprend :

- Heureusement que je l'ai trouvé, tu ne savais même pas que tu l'avais perdu.

Je soupire. Cette chaine est tellement importante pour moi... J'ai été distraite et évidement c'est de sa faute.

- Rend là moi.

Il me la tend mais au moment où je la récupère, il la reprend. Je fronce les sourcils.

Amor ProhibidoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant