Avec une lenteur délibérée, je défais un à un les boutons du chemisier de pyjama d'Alix. À chaque bouton qui cède, mon désir s'intensifie. Seigneur ! Elle n'a rien en dessous ! Mes doigts glissent sur sa peau douce, atteignant son sein. Je prends un pas de recul, enlève ma chemise d'un geste rapide, puis la jette au sol. Alix se rapproche instantanément, ses doigts effleurant mon torse, chaque contact enflammant mes sens.
Je laisse glisser le chemisier le long de ses bras, puis m'abaisse pour ôter son pantalon. Elle se laisse faire, son corps entièrement offert à ma contemplation. Ses courbes généreuses, ses hanches pleines et sa taille fine m'envoûtent. Moi qui ai toujours considéré mon propre corps comme trop mince, peu intéressant à regarder... J'apprécie de contempler celui qui s'offre à moi. Ça me donne envie de m'envelopper contre elle.
Instinctivement, je prends ses hanches et la plaque contre moi, la faisant tomber doucement sur le lit. Assise, elle m'observe, poitrine à l'air, les cheveux bruns ondulés tombant sur son buste. À quelques centimètres de moi à peine, je ressens toute la chaleur et l'appréhension de son corps. Ses doigts parcourent délicatement mon avant-bras, traçant de longues lignes frissonnantes.
Mes lèvres parcourent son cou, descendant le long de son ventre, déposant une pluie de baiser sur son corps. Un feu brûle en moi. À cet instant, je suis sûr que je vais perdre la raison.
Je resserre mon étreinte et lui écarte les jambes en collant mon corps au sien. Je descends la tête jusqu'à la couture de sa culotte.
— Josh, chuchote-t-elle essoufflée. Arrête-toi s'il te plaît.
Je rive immédiatement mon regard vers elle et m'interromps dans ma progression.
— Qu'il y a-t-il ?, demandé-je troublé.
— Je, il faut que je te dise quelque chose. Viens vers moi, s'il te plaît, supplie-t-elle.
Alix se redresse en position assise. Je l'imite. Elle effleure mon visage, me caresse la mâchoire.
— Qu'il y a-t-il ?, répété-je inquiet. J'ai fait quelque chose de travers ?
— Non, non, non !, s'empresse-t-elle de répondre. Tout va bien, je t'assure. Seulement... seulement, ça fait très longtemps que je n'ai pas...
Elle touche mes cheveux et me regarde profondément.
— Que je n'ai pas eu de relation, achève-t-elle timidement.
— Oh. Je, je comprends.
Elle pose ses mains dans les miennes.
— J'ai eu très peu de relations dans ma vie. Je n'ai pas connu beaucoup d'hommes. J'ai tendance à me méfier un peu trop des gens et particulièrement des hommes. Et ça ne m'intéresse pas de coucher avec le premier venu, donc, autant te dire que la dernière fois remonte à assez loin.
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The Love We Stole
RomanceAlix, épuisée dans une routine sans saveur et frôlant le brown-out depuis un certain temps, obtient finalement quelques jours de répit auprès de son manager. Sur un coup de tête, elle choisit de s'éclipser quelques jours à Londres pour se ressourcer...