Epilogue

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Purée ! Je suis claquée ! Quelle journée de folie ! Je me sens le cœur gonflé d'amour, quoi que tout mon être entier à bien réfléchir.

Examinant mon reflet à travers le miroir de la salle de bain, je me sens... vitalisée, comme jamais je ne l'ai été, malgré la fatigue. Je me sens baignée d'une incommensurable joie. Articulant la bague autour de mon annulaire, j'ai du mal à me dire que je suis mariée. Mariée et mère. Tout ça en l'espace de moins d'un an et demi. C'est fou comme la vie peut être imprévisible. Rien n'est tracé, tout peut encore se jouer.

— Alix ?

— Je suis dans la salle de bain !

— C'est bon, j'ai réussi à l'endormir, m'annonce Josh en train de passer une main dans ses cheveux.

— Super. J'arrive.

Je continue à appliquer ma lotion nettoyante sur le visage, en faisant de petits gestes circulaire, puis m'éclabousse d'eau. J'éponge le surplus avec une serviette, puis passe une crème hydratante sur ma peau. Lorsque je reviens dans la chambre, Josh se tient debout en train de plier sa veste sur la chaise près de la fenêtre. Il a l'air d'avoir retrouvé ses esprits, mais semble mort de fatigue. Je passe près de lui, me mets sur la pointe des pieds, puis glisse ma main sur sa joue.

— Tu nous as mis un peu de musique, constaté-je dans un sourire.

— C'est trop fort ?, s'inquiète-t-il immédiatement.

Je grimace.

— Non. Mais j'aurais peut-être dû laisser Elijah avec la famille.

— Arrête, tu n'en es pas capable pour le moment, dit-il dans un petit sourire. C'est trop tôt, et je t'ai dit que je comprenais, même si j'aurais aimé t'avoir que pour moi.

Je fais une petite moue. J'avoue que moi aussi j'aurais préféré passer ma nuit tranquillement, mais je n'arrive pas à me séparer de lui pour le moment. Même le simple fait qu'il soit tout seul dans la chambre à côté me stresse.

Josh passe sa main sur mon cou, puis m'embrasse et je gémis de plaisir. Lentement, je défais ses boutons de chemise un à un, pendant qu'il me dévore des yeux dans ma nuisette noire en dentelle.

— J'espère qu'il n'y a rien là-dessous, dit-il en tirant sur mon décolleté.

Constatant que c'est le cas, il émet un petit grognement de satisfaction et je ne peux m'empêcher de glousser.

— As-tu récupéré toutes tes capacités au moins ?, demandé-je en relevant un sourcil.

— Tout à fait. Je suis... on ne peut plus opérationnel madame.

— Très bien.

Doucement, je lui fais retirer sa chemise, puis il retire son pantalon tailleur. Josh passe ses deux mains sur mes joues et m'embrasse tendrement, doux comme un câlin, comme un nuage sur lequel nous sommes. Le désir me monte sérieusement lorsque sa main parcourt ma fesse jusqu'au milieu de mon dos.

The Love We StoleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant