23 - Suspicious Minds - Josh

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Quel con ! Mais putain quel con ! Je viens de me retirer d'Alix et ce, beaucoup trop tard

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Quel con ! Mais putain quel con ! Je viens de me retirer d'Alix et ce, beaucoup trop tard. Elle était tellement cramponnée à moi, et moi emporté par la brutalité de notre acte, que je suis resté en elle trop longuement. Ce n'est pas parce que je lui ai demandé si elle voulait des enfants un peu plus tôt, que j'allais lui en faire un aussitôt ! Dans la précipitation du moment, nous nous sommes laissés emporter et je n'ai pas eu le temps de réfléchir à ce qu'on prenne nos précautions. Bon sang !

J'ai été tellement renversé qu'elle me dise qu'elle m'aime. Je ne m'y attendais pas du tout ! Et Dieu sait que j'attendais ça ! Quand elle me l'a avoué dans un chuchotement, tout mon être s'est embrasé et je n'avais plus qu'une chose en tête : qu'elle sache à quel point moi aussi je l'aime. C'était un besoin vital de lui montrer.
C'est incroyable le pouvoir qu'elle exerce sur moi. J'ai tout le temps faim de sa peau si douce, de ses baisers et de ses caresses. Et les regards qu'elle porte sur moi me consument et me font perdre totalement l'esprit. Je crois n'avoir jamais ressenti pareille sensation avec qui que ce soit !

Seulement, je suis un peu contrarié par ce qui vient de se passer et je me sens comme un gros connard ! Mon souffle est court alors que je remonte mon jean, tandis qu'Alix, à moitié nue, porte ses mains à ses joues en feu.

— Qu'est-ce qu'il y a ?, demande-t-elle inquiète.

— Je suis désolé, d'avoir, tu sais, dis-je hésitant.

Elle plisse le front, ne sachant pas où je veux en venir.

— J'avais pas de capote, Alix et je suis resté en toi.

Ses lèvres forment un O d'étonnement, comme si elle redescendait sur terre.

— Merde !, lâche-t-elle une main sur sa poitrine.

Elle s'abaisse pour saisir son jean, puis le remonte hâtivement. Je me rapproche d'elle et pose ma main sur son avant-bras pour la rassurer.

— Je suis vraiment désolé, j'aurais dû me contrôler. Mais...

— T'es pas le seul fautif, détends-toi. Je vais aller à la salle de bain, je te retrouve tout à l'heure, d'accord ?

— Attends, dis-je en attrapant son poignet.

Nous nous analysons du regard un instant, avant qu'elle ne se détache et s'en aille.

Plus. Jamais. Plus jamais on couche ensemble de cette façon. C'est terrifiant face aux possibilités qui peuvent en découdre après cet acte irréfléchi. Et en même temps, c'est si... merveilleux que ça frôle l'extase. Je sais qu'habituellement on fait hyper attention, mais putain, qu'elle panique ! Comment elle arrive à rester si calme ? J'imaginais qu'elle allait paniquer, s'en prendre à moi.

Le temps s'écoule paisiblement et chacun vaque à ses occupations. Iris se lève pour mettre de la musique. Je reconnais immédiatement l'album qu'elle a choisi, car c'est celui que notre mère nous passait souvent lorsque nous étions plus jeunes. Nous l'avons écouté à chaque anniversaire, réunions familiales et de grandes occasions.

The Love We StoleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant