CHAPITRE 50 : Plaisir nocturne

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Mira Pacheco

On n'a qu'une vie. Cette phrase prenait tellement sens depuis que je m'étais réveillée à l'infirmerie. Je me rendais compte que j'avais souvent repousser mes envies à cause de la peur et je voulais changer ça.

Dans la bibliothèque, j'avais bien cru que j'allais y passer et je ne voulais pas mourir en ayant des regrets, c'était la raison pour laquelle je me retrouvais dans sa chambre à une heure aussi tardive. A partir de maintenant, je ne voulais plus avoir peur et tout repousser au lendemain.

Je caressais son membre déjà dur et il grogna contre ma bouche. Ses mains s'enroulèrent autour de ma taille avant de descendre empoigner mes fesses. J'hoquetais de surprise tout en me cambrant.

Mon cœur battait à toute vitesse dans ma poitrine et mon esprit semblait se recouvrir d'une couche d'adrénaline.

Mener par une pulsion, je brisais notre baiser pour mordiller son lobe d'oreille. Il frémit, faisant partir sa tête en arrière. J'en profiter pour lui faire des suçons, pourquoi ne pourrions-nous pas inverser les rôles ?

J'étais amusée de lui faire perdre la tête, le rendant haletant. Il était si mignon lorsqu'il était excité que ça me faisait mouiller encore plus.

Lentement, je déboutonnais son pantalon avant de descendre sa braguette. Ses mains se crispèrent autour de moi alors que notre baiser devenait plus sauvage. Pas une seule seconde il n'avait arrêté de m'embrasser.

N'ayant plus peur de rien, je glissais ma main dans son boxer avant d'empoigner son érection et de commencer à faire des vas et viens de haut en bas. Il grogna avant de mordre délicatement ma lèvre inférieure.

Ses mains passèrent de mes fesses à mon entrejambe mais je l'arrêtais, le regard brulant d'excitation.

- C'est moi la maitresse ce soir.

Une lueur d'amusement traversa ses pupilles avant qu'il ne recommence à m'embrasser. Je baissais son boxer avant de prendre une grande inspiration et de me mettre à genoux devant lui.

Il ouvrit la bouche pour protester avant de gémir lorsque je repris mes vas et viens.

- Tu n'en n'as pas envie ? lui demandais-je.

Il haleta, baissant la tête pour croiser nos regards.

- Je serais stupide de ne pas accepter, rétorqua-t-il.

J'esquissais un sourire avant d'ouvrir la bouche et de prendre son sexe.

- Oh putain, gémit-il en laissant sa tête partir en arrière.

Ses mains se glissèrent dans mes cheveux pour instaurer un rythme que je suivis avec plaisir. Je m'amusais à le lécher tout en le gobant entièrement avant de reprendre ce même rythme.

- Кошка, si tu continues comme ça, articula-t-il difficilement.

Il tira mes cheveux tout en commençant à donner des coups de rein, s'enfonçant plus profondément dans ma bouche. Ma bave dégoulina et lorsqu'il s'enfonçait profondément, j'avais envie de vomir.

Je gémis tout en sentant un liquide chaud couler entre mes jambes. Je me sentais submerger par l'excitation. Kandinsky était littéralement en train de me baiser la bouche et j'adorais ça.

Ses coups de rein devenaient plus rapprochés jusqu'à être trop rapide pour moi. Un liquide chaud et amer gicla dans ma bouche et avant même que je ne me rende compte de ce qu'il venait de se passer, je recrachais tout par la fenêtre. Tant pis si ça tombe sur quelqu'un.

Je me retournais pour lui faire face et remarquais qu'il s'était déjà rhabillé. Il s'approcha de moi avant de m'embrasser à nouveau. Il me souleva pour me déposer sur le rebord de la fenêtre avant de faire voler mon pantalon à l'autre bout de la pièce.

Il souleva mon t-shirt avant de désagrafer son soutien-gorge. Ses mains caressèrent le bas et de mon dos avant de remonter et de prendre mes seins. Du bout des doigts, il me titilla. Je me tordis sous l'effet que cela me procurait, sentant ma culotte devenir encore plus mouillé qu'une piscine.

Très vite, il me déshabilla entièrement et je me sentis si vulnérable toute nue devant moi. Il n'avait pas l'air du même avis, scrutant mon corps dans les moindres détails.

Il déposa un baiser sur ma joue avant de descendre dans mon cou et de me sucer la peau pour y laisser une trace. Nous étions quittes, alors.

Il descendit plus bas encore, prenant en bouche mes seins. Je plaquais ma main sur ma bouche, voulant cacher mes gémissements incontrôlables alors que je me cambrais sous lui.

Mon bassin commença à faire des mouvements sans même que je ne m'en rende compte. L'une de ses mains remonta lentement le long de ma jambe avant de s'arrêter juste avant mon entrejambe. Il jouait avec mes nerfs.

- Kandinsky, gémis-je. Par pitié-

- C'est toujours toi la maitresse ? me coupa-t-il en esquissant un sourire.

Je haïssais ce type tout comme j'avais envie de lui. Je souris, cachant ma frustration.

Je m'apprêtais à lui répondre lorsqu'il s'agenouilla devant moi, écartant mes cuisses.

- Retiens bien ça кошка, je ne m'agenouillerais que pour toi.

Sa langue toucha cette partie tant sensible de mon corps avant même que je ne puisse lui répondre. Le plaisir qu'il me procurait en me léchant était si bon que je ne pouvais plus me retenir de gémir.

Il me dévorait entièrement, comme s'il avait attendu ça toute sa vie. Mes mains se crispèrent sur sa tête lorsqu'il lécha mon clitoris en feu et un cri de plaisir m'échappa quand il introduit deux doigts en moi.

Je pouvais le sentir faire des vas et viens en moi, s'enfonçant sans vergogne tout en me léchant. Ma tête partie en arrière et mes yeux ses révulsèrent. Je ne cherchais plus à me faire discrète, criant de plaisir alors qu'il accélérait la cadence.

Mes jambes se mirent à trembler et une explosion de plaisir me fit crier. Des spasmes me secouèrent le corps et ma respiration était complètement saccadée par ce que je venais de vivre. L'esprit encore embué, il me prit dans ses bras, me caressant le bas du dos.

- Est-ce que ça va ?

J'hochais la tête, l'esprit encore ailleurs. Kandinsky s'éloigna pour récupérer ma culotte et mon T-shirt avant de me rhabiller. Je l'embrassais pour le remerciais, encore secouais par l'orgasme que je venais d'avoir.

- Tu avais un gout très...métallique, sourit-il en replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille.

- Est-ce que j'ai beaucoup saigné ?

Il secoua la tête avant de m'enlacer. J'humais son odeur, sachant pertinemment que j'allais bientôt devoir le quitter.

Alors que nous faisions baisser la température en nous câlinant, la porte s'ouvrit en un fracas qui nous firent sursauter tous les deux. Volodia pénétra dans la pièce, les sourcils froncés et les poings serrés. Charles lui courrait après, l'air affolé.

Il nous dévisagea, l'air répugné.

- Vous n'avez donc aucune dignité ? Aucun amour propre ?

Sa voix résonnait dans la pièce. Peut-être qu'auparavant j'aurais eu peur cependant j'étais une nouvelle femme à présent. Je le regardais droit dans les yeux, affrontant ce vieux pourri.

- Vous n'avez pas un incendie à aller nettoyer au lieu d'interrompre deux jeunes amants ?

Même Kandinsky semblait surpris de ce que je venais de dire, ce qui ne l'empêcha pas de glousser.

- C'est vrai que vous devez certainement avoir beaucoup de paperasse à cause de tout ça, le nargua-t-il.

Le regard de Volodia nous fusillait. Sa mâchoire se crispa et ses poings se serrèrent.

- Dans mon bureau.

SANS TOI [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant