I couldn't tell you before.

1.5K 124 25
                                    

Moi : Je suis éperdument amoureuse de toi.

Sa machoire se contracta, et il me regardait, les sourcils légèrement froncés.

Niall : Tu m'aimes.

Il a dit ça, plus pour lui que pour moi, comme s'il voulait se rassurer, comme pour lui confirmer davantage ma déclaration.

Mon regard rencontra enfin le sien.

Moi : À partir de ce jour, où j'ai commencé à t'aimer, j'étais foutue, j'étais accro, dépendre de quelqu'un d'autre que moi même, m'affaiblir, me torturer, c'était tout ce que je redoutais.

Il ne pouvait pas parler, je le sens, il ne pouvais pas, en même temps, qu'est ce qu'il pourrait dire ?

"Je t'aime aussi." ?

LOL.

Une larme coula le long de ma joue, et je l'effacais d'un revers de main, je ne supportais plus pleurer devant quelqu'un, il faut que je lui dise tout, maintenant, ou jamais.

Je reniflais, puis continuais de le fixer.

Moi : Exuses moi de pas avoir été celle que tu voulais, excuse moi de ne pas être parfaite, ni assez belle pour toi, excuse moi d'avoir des faiblesses, toi par exemple. Exuses moi de t'aimer comme une folle, je devrais m'excuser de quoi encore ? Finalement, j'ai rien à me reprocher, le problème c'est toi, t'es qu'un idiot, tu n'as rien compris, t'as pas compris que j'étais un peu consciente et intelligente, malgrès mon amour aveugle pour toi, tu n'as pas su me prendre comme j'étais, j'étais trop normale, trop banale apparemment, mais tu crois qu'un amour comme celui que je te porte est banal ? Aimer quelqu'un de tout son être alors qu'on préférerait le détester, c'est normal ? Non ça ne l'est pas, t'as pas réussi à comprendre tout ça, tu me rejettes, tout le temps, tu te dis que j'en vaut pas la peine, que je n'étais qu'une de plus parmis tes.. protégées, et malgré tout, je continue à m'accrocher à toi, alors que c'est un peu comme si t'étais irréel tellement t'en as rien à faire de moi, alors je crois qu'au point où j'en suis, rien ne peux me faire plus mal, que ce que j'ai ressenti pendant ces derniers mois, je crois que la seule chose qui pourrai m'aider en ce moment, ce serait de te voir malheureux comme moi, je le suis.

Je grimacais, j'avais tellement du mal à avaler ma saliver, que ça me brûlait la gorge, je le vis me regarder, il n'a pas dit un mot, il semblait confus et normal à la fois.

Moi : Je t'aime, infiniment, à la folie, à en perdre la tête.

Un coup de tonnerre retentit, et je sursautais.

Il me regardait, encore et encore, son regard était si perçant, si intense, si intimidant.

Niall : Rentre, Safaa.

Il s'approcha de moi, et mit sa main derrière mon dos puis me fit entrer.

J'ai l'air de quoi moi ? D'une conne enfait, je viens de lui avouer tout ce que j'ai sur le cœur.

Dès qu'il ferma la porte qui mène à l'extérieur, il me relâcha, et alla à la salle de contrôle. Je vis Aysen se précipiter vers moi avec un regard désolé.

Aysen : J'ai tout entendu.

Je soufflais dans ses bras, et on alla à "sa" chambre.

Nous nous asseyons sur le lit, j'attrapais un coussin, et hurlais de toutes mes forces.

Aysen : Lâche toi.

Je criais davantage, jusqu'à ce que je sentis ma gorge brûler.

Moi : IL NE M'AIME PAS !

Dark Shades.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant