Dark Shades.

Can't support anymore.

Ellipse d'une semaine.

Cela fait maintenant une semaine que Niall n'était pas retourné à la maison, je m'étais remise de ma chute contre le mur, ça s'est très mal passé on va dire.

Flash Back :

J'ouvris lentement les yeux, j'ai la tête qui tourne, j'essaie de me relever, en vain, je retombe à la renverse, j'ai mal à la jambe.

Moi : Putain.

Ma tête, on dirait qu'elle va exploser, je posais mes deux mains sur ma tête, et la pressais, comme si ça va soulager mon mal de tête.

Je restais un moment par terre, puis me relevais, croyant que le vertige avait quitté mon corp, j'essayais doucement de me relever, en m'appuyant sur le potager, dès que fus debout, je commence à voir flou, j'enlevais ma main.

C'était un geste que je regrettais presque aussitôt.

Mon corp tout entier subit brutalement un énorme tremblement dans son intégralité, je sentis ma chaire se brûler.

Je venais de m'appuyer sur le four, qui était allumé depuis que Niall est sortit.

Fin Flash Back.

Enfin voilà j'ai encore très mal au dos, il est entièrement rouge d'ailleurs, je ne peux même pas dormir sur mon dos, tellement j'ai mal.

Je ne savais pas encore pourquoi Niall n'était pas rentré, tout ce que je souhaite, c'est que Chantal, ne s'en soit pas sortie vivante.

"Tu es une putain de psycopathe."

Je m'en fou, s'il faut que je tue des personnes pour que Niall sois mien, et seulement mien, je le ferai.

Et ça, sans hésiter.

"Oui, mais as-tu pensé ce que lui, il pourra faire pour toi ?"

Je sentis mon cœur se serrer, ma gorge se nouer, et les larmes revenir, putain.

"Tu es aveuglée, tu es complètement aveuglée par l'amour que tu lui porte."

Je sais, je commence franchement à délirer.

J'ai passé toute la journée dans sa chambre, je soupirai et me levais de son lit.

Oui, j'ai dormis dans son lit cette semaine, je n'ai pas pu me retenir de sentir son odeur.

Tout les matins, je fais son lit le mieux possible, pour que ça ne soit pas remarquable.

Pendant toutes mes journées, je n'ai pas arrêté de penser à lui, même si je regarde la télé ou lis des livres, on dirait qu'il hante mes pensées, qu'il me hante.

Il était maintenant 19 heures, encore une nuit sans lui, putain, et je ne sais même pas le nom de l'hôpital où il est allé, et j'ai peur que ça fasse un buzz, enfin, les paparazzis sont partout.

Je me levais pour aller manger quelque chose, quand j'entendis un bruit de freins.

Je retiens mon souffle, et une sorte de chaleur envahit mon corp, commençant par mes jambes.

L'adréaline commençant à se répandre dans l'entièreté de mon corp.

J'avais peur.

J'avais réelement peur.

J'essayai de faire son lit au plus vite possible, j'entendis le bruit des clés, puis des pas précipités vers le haut.

Je paniquais, je ne savais plus quoi faire.