À Jamais...

Chapitre 37 '' Tourner la page ''

Tourner la page oui, c'était cette phrase qui m'avait fait tenir le coup jusqu'au lundi matin. J'allais enfin quitter ce lieu. À dire vrai après ma violente altercation avec Anthony, ce voyage de rêve c'était transformer en enfer, et mon intention de rentrer c'était doublement intensifier .

Ok après ce qui c'était passé, j'évitais Anthony comme de la peste, tâche qui se révélait assez difficile vu qu'on partageait le même lit la même chambre. Je vous assure que aller dormir dans le canapé m'avait effleuré l'esprit mais finalement je finissais par me rendre à l'évidence je le verrai toujours. Je m'arrangeais pour dormir le plus possible au bout du lit au risque même de tomber, tant je ne voulais pas être en contact avec lui. Je me souvins que pas plus tard que hier, cet à dire le dimanche j'avais pleuré un bon bout de temps profitant de son absence.
Ont n'avaient encore rien construis, et pourtant je n'en pouvais plus j'étais à la limite du possible. Lorsque je pense que je m'étais offerte corps et âmes à lui , que je lui avait offert ma virginité pour finalement apprendre qu'il n'en avait rien à foutre c'était comme recevoir un poignard dans le coeur. Qu'avais-je fais pour mériter une vie pareille. Oui tourner la page m'avait permis de surmonter ce moment. Nous avions le vol dans deux heures et depuis maintenant un jour toutes mes valises étaient bouclées. Je me vêtis difficilement car j'avais des bleus un peu partout, et c'était douloureux, il ne m'avait pas battut mais le peu qu'il m'avait faire subir avait été suffisant. Eh oui croyez-moi j'en ai eu pour mon compte .

J'avais enfilé, une robe chez Prada blanche qui m'arrivait pile poile sur les genoux, puis un top noir et un sac à main de la même couleur et pour cette fois j'avais décidé de mettre des ballérines à petits talons.

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C'est assise sur le lit que j'attendais le concerné, il ne tarda pas  à faire son apparition, avec des gardes du corps.

- descendez immédiatement toutes ces valises. Leur ordonna t-il.

J'assistais au spectacle, sans un mot j'avais en fait le regard dans le vide.

- Clara le vol ne va pas t'attendre, alors bouge Tes fesses. Me sortir Anthony de mes pensées.
C'était la première fois qu'il m'adressait la parole, après m'avoir quasiment brutalisée, unitile de le dire il ne m'avait présenté aucune excuse.
Je me levai sans rien dire, au moment de franchir la porte de sortie il me retenu.

- il vaut mieux pour toi d'adopter, une mine joyeuse face à nos parents sinon tu t'en mordra les doigts Clara Thompson. Dit-il avant de poser un baiser sur ma tempe. Et comme une idiote je fermai les yeux pour apprécier ce moment, incapable de le repousser mon corps répondait tel un aimant à l'appel du sien. Oh mais qu'est-ce que je raconte ?

MAIS QU'EST-CE QUI NE TOURNAIT PAS ROND CHEZ MOI ? APRÈS CE QU'IL M'A FAIT.
je me ressaisis, avant de me détacher à regret de lui.

- pas besoin de me le signifier, je sais ce que je dois faire. Dis-je avant de sortir le laissant tout seul.

 
18h45 New-York......

L'avion venait d'atterrir sur le territoire américain, et je pû souffler un temps soit peu, même si je savais pertinnement que j'avais du chemin à faire. Je fais bien sûr référence à ma vie.

J'aperçus les parents et la sœur d'Anthony ainsi que ma mère, ma soeur et ma meilleure amie. Je ne sais pas ce qui m'a pousser mais voir maman m'avait en quelque sorte apaisé, l'envie de me réfugier dans ces bras s'était imposé à moi, sans oublier que je retenais difficilement mes larmes de couler. Je courir presque détachant la main de celle de Anthony sceller à la mienne.
Puis la prit dans mes bras geste puéril et ridicule mais , je la serrai un long moment oubliant la présence des autres. Elle me serra à son tour, j'avais l'impression d'être cette petite gamine, quelques années auparavant qui courait chercher du confort dans les bras de ces parents, à ce moment-là si papa avait été présent je n'aurai pas hésité à me jetter dans ces bras.