Chapitre 67 '' Douleurs "

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- LÂCHE MOI DIEGO, LÂCHE MOI JE TE DIS. Je hurle de toutes mes entrailles.

- non Clara, il faut que tu te calme je t'en supplie cela ne changera rien. Tu souffriras encore plus je te l'assure.

- tout ce que je veux, c'est. ..c'est me défouler. Dis-je en éclatant finalement en larme toujours dans les bras de mon ami. J'étais meurtrie à l'intérieur j'avais comme l'impression que le feu me consumait pétit à petit. Le mot souffrance ne décrivait pas ce que j'endurais en ce moment.

Est-ce que cela vous ai déjà arrivé ?

Ressentir une telle douleur, au point de perdre la tête ?

Savoir que la personne que l'on aime s' est bien foutu de votre gueule des le départ et que vous n'avez rien vu venir ?

Même si je m'étais retenu de sauter sur Anthony pour le battre à mort. Ce n'était l'envie qui me manquait. Voir sa tronche d'hypocrite me supplier, me dire qu'il avait changé. ...et surtout qu'il m'aime comment osait - il prononcé cette phrase ? C'était un crime contre l'amour, savait-il au moins le sens de aimer une personne ? Non j'en doute tout ce qu'il savait c'était de détruire.

Il m' à réduit en miette, il a fait de moi une bouchée. Et voilà que je suis en train de perdre les pédales mon appartement etait plein de débris. J'avais même voulu m'en prendre aux fenêtres du salon avec une batte de baseball. Heureusement Diego avait su me maîtriser avec difficulté même je dirais . Tellement je me débattait. Tout ce que je voulais c'était me sentir bien ,oublié cette souffrance qui me rongeait de l'intérieur comme de l'extérieur mais je n'y arrivais pas, la douleur ne s'estompe toujours pas. Je songe même à la mort pour me libérer tellement je suis à bout de force.

Je finis par me calmer, facilitant la tâche à Diego. Le pauvre il n'avait pas eu le temps d'assimiler quoi que soit que je l'ai entraîner dans ma crise de nerfs. Après avoir mis en garde Anthony. ...même prononcé son nom me brûlait le coeur, tandis que la raison de ma tête me rappelle ces mises en gardes qui ne m'aide pas pour autant. J'ai vite appelé Diego j'étais dans l'incapacité de conduire et ce dont je me souviens c'est d'avoir brisé en premier lieu l'écran plasma à l'aide de plusieurs vases en fer.

Mes vêtements étaient tâchés de sang, mon sang qui coulait de mes doigts. Voyant que j'étais calme il me relâche un temps soit peu pour que je me reprenne. Mais je m'écroule sur le sol dure, j'ôpte pour une position foetale et tel un enfant je pleure toutes mes frustrations, mes peines, ma rage, ma douleur. Je pleurs pour plusieurs raisons ; ma naïveté, stupidité, ma générosité. ...ils ont été des facteurs majeurs de ma souffrance car si je ne les possedait pas je n'aurai jamais donné une seconde chance a ce monstre, il ne m'aurait jamais atteint.

Je cris , hurle même je deserre finalement les jambes que je traîne dans tous les sens. Je veux oublier je veux me reveiller dans un autre monde et faire comme si de rien n'était, comme si tous ceux que je connaissais n'avais jamais existé dans ma vie. Il n'y avait qu'un seul itinéraire : le suicide... oui je suis sûr qu'une fois morte je ne ressentirais plus rien, aucune douleur. Oui c'était la bonne décision m'hôter la vie.

Je me lève brusquement, puis à l'insu de Diego m'empare d'un verre cassé.

- je...Je veux aller aux toilettes.

- tu veux que je t'accompagne ...enfin que je...

- non sa va. ...Je me suis calmé.

Il me caresse tendrement, la tête l'air de ne se douter de rien.

- tu es sûre ?

Je fis oui de la tête, pour refouler un sanglots face à ce que j'allais faire. Diego ne méritait pas que je lui fasse ça, que je lui mente alors qu'il est là pour moi mais je n'en peux plus. Je ne peux pas surmonter ce passage je ne veux pas. Je lui souris faiblement une dernière fois puis je monte les escaliers, normalement histoire de ne pas trahit mes gestes . Face à la salle de bain, je sors mon arme caché, puis je rentre.

À Jamais...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant