À Jamais...

Chapitre 61 '' Je t'aime... beaucoup,tres fort,passionnement,jours&nuits...

- quoi ? Dit-il surpris.

- Je t'aime Anthony, j'en suis sûre tu comprends je t'aime. Dis-je émue.

Sur le coup, je crus voir un brin de peur, et de stupéfaction dans ces yeux, et plutôt que de me donner en retour une réponse il m'embrassa de nouveau cette fois-ci avec fougue comme s'il essayait d'oublier quelques chose. Je ne suis pas dupe, on dit souvent que la vérité rougit les yeux mais ne les cassent pas pour autant....ce que je ressentais pour lui n'était pas réciproque, je me sentais mal non comme une grosse conne qui croyait que tout était résolut je fesais de gros efforts pour ne pas verser des larmes même si en ce moment la mon coeur était meurtri, j'avais comme l'impression que l'on me plantait un couteau dans le coeur la douleur était difficile à supporter savoir que la personne que tu aimes, ne t'aime pas en retour est juste.... douloureux.

Il me fit à nouveau l'amour mais cette fois-ci, je le laissai faire sans y prendre une part active. J'en avais perdu la force, il me lava ensuite puis nous sortîmes de la salle de bain il voulut me vêtir mais je dis non . Il essayait à sa façon de se faire pardonner mais pourquoi d'ailleurs ???? On ne peut pas forcer les sentiments.

Il se vêtit donc rapidement. Tandis que j'étais en peignoir couchée sur le lit.

- bébé, il faut que je me sauve j'ai une réunion assez importante et je ne peux me permettre d'être en retard, mon père sera présent.

Je hoche la tête l'air de lui dire que j'ai compris. J'étais toujours sonné par ce qui s'était passé, je n'avais donc plus la force d'émettre une seule parole. Il s'approcha me fit une bise sur le front et se dirigea vers la sortie.

- euh au fait sa te dit de diner ensemble ? Je finirais aux environs de 19h et toi je sais pas tu pourrais pas.....

- non ....je suis déjà prise je... j'ai un diner d'affaire je dois discuter avec des clients.

Il remua la tête, je pense qu'il a comprit puisqu'il n'insista point.

- très bien, alors passe une bonne soirée.

- merci. Répondis-je doucement que je doute qu'il ait pû entendre quoi que se soit.

Une fois la porte refermée j'éclatai en sanglots. Je pleurais de frustration, de peine et même pour tout au moins une demi-heure comment allais-je pouvoir l'affronter, le regarder dans les yeux après le râteau que je me suis pris. De toute ma vie, je n'ai réellement jamais aimé un homme, et la première fois ou je ressentais ce sentiment cet amour n'était pas réciproque. Toutes ces fois où je me suis abandonné corps et âme à lui, ou l'on avait l'amour cela n'avait compté en rien à ces yeux ? Il ne se contentait que de tirer son plaisir ???

N'ayant aucune réponse à mes multiples questions je me levai du lit décidant de faire une croix sur ces sentiments non partagé cela allait être difficile mais je vais y arriver.

Je mis rapidement un tailleur, puis je maquillai légèrement. Après avoir terminé je passe dans la chambre de ma fille le

temps de lui faire un petit bisou et hop me voilà dans ma voiture, prochaine destination au cabinet.

- coucou Clara, tu es en retard de dix minutes...et tu as une tonne de dossiers sur ton bureau en....

- s'il te plaît ne peux-tu pas aller doucement ? Demandai-je blasée je n'avais aucunement pas la tête à travailler mais pour une question d'habitude j'étais venu. Même si je m'étais promis de ne jamais mêler les problèmes personnels à ceux du boulot, je ne pouvais faire autrement.

- tout va bien Clara ?

- euh oui t'inquiète. Dis-je tout en m'échappant dans mon bureau, sentant que je n'allais pas tarder à pleurer.....non il ne fallait pas que cela arrive non pas ici.
À ma grande surprise, Julia entra après moi .