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- Oh putain je t'aime ! S'exclame t-il en voyant le grec qui n'attend que lui.

- Je sais oui.

- LIVRAISON ! Cri Nabil en rentrant dans l'appartement avec d'autres gars et de la nourriture dans les mains.

- C'est le plus beau jour de ma vie, salive Brahim en voyant tout ce qui l'attend. 

- Ah bah la plus belle est déjà là, constate Nabil en me faisant un sourire charmeur.

- Et oui, va falloir vous habituez.

- Wesh la mif ! Oh non encore elle.

- Le bus, Yanis, le bus.

- Je t'aime tu sais ? 

- Gorge profonde le petit, me moquais-je.

- J'vais rien dire, juste parce'que c'est toi hein.

- Ça sympathise par ici, remarque Tarik en mangeant comme une bête.

- J'suis devenue taxi.

- Parce'que tu nous aimes trop aussi, rétorque Yanis avec le même sourire arrogant que ses frères. 

- Qui voulait que je revienne hier ? Toi donc tu m'aimes trop.

- Vous êtes des vrais gosses, se moque Lukas un autre de leur cousin.

On a tout les deux le réflexe de lui tirer la langue, très mature j'avoue.

- Ça va pas toi, affirme Brahim tandis qu'on descend les escaliers jusqu'au hall.

- Une espèce d'embrouille avec un pote de Deen.

- Tu veux qu'il mange le mur ? 

- Mais non mais toujours t'es violent toi.

- Quand ça te concerne je sais pas faire autrement.

- Et tu peux pas juste m'écouter ? 

- J'suis pas pd moi.

- Tu crois que notre relation est destructrice ? 

- Pourquoi tu dis ça ? 

- Deen le pense.

- Pourquoi ? 

- Tout ce qu'on a fait l'un pour l'autre, ce qui m'est arrivé sur Marseille quand t'étais pas là.

- BRAHIM ! L'appelle Lukas quelques mètres devant nous.

- Tu fais attention à toi, lui dis-je toujours paniqué quand il part au charbon.

- Toujours, je reviens vite t'inquiète.

Il part et je m'assois dans les escaliers du hall avec les deux frères. 

- Je croyais que vous étiez retirés de ce milieu. 

- On vend plus, affirme Tarik avec ses éternelles lunettes de soleil sur le nez.

- Vous êtes toujours là quand même.

- On se rend utiles vu qu'un de nos gars c'est fait serrer on le remplace.

- Mmh.

- Et toi ? Reprend Nabil en tirant sur son joint.

- Quoi moi ? 

- Tu t'es complètement retiré ? 

- Ouais même si c'est jamais complètement je pense.

- Mmh. Brahim nous a jamais dit pourquoi tu avais commencé.

- Quand il est partit mon " copain " m'a posé un ultimatum. Je prenais la place de Brahim ou il le balançait aux flics.

Jungle UrbaineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant