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"Faut pas attendre, faut pas attendre qu'il soit trop tard pour dire qu'on tient aux autres, qu'on a besoin d'eux, qu'on plongerait devant des balles rien que pour eux, qu'on sera toujours là." Fauve

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- Ma mère voulait te voir, j'informe Nabil une fois dans l'appartement.

- On y va alors, dit-il en prenant ma main.

- Pas trois heures, je veux la voir aussi, nous avertit Brahim.

- Oui, t'inquiètes. 

J'emmène mon copain dans la chambre de ma mère qui sourit légèrement en nous voyant.

- Tu nous laisses ? Elle demande à mon intention.

Je souris à Nabil pour le rassurer comme je peux et quitte la pièce, le cœur lourd.

Point de vue Nabil

Je crois que je me suis fait dessus au moment où elle a demandé que Lyly sorte. J'ai jamais eu une relation sérieuse au point d'en arrivé à la rencontre avec les parents. Encore moins dans ces circonstances. 

- C'est toi qui avait dit que ma fille te plaisait quand je suis venu ? 

- Oui, c'est moi, je ris en me souvenant de ce jour. 

- Tu l'aimes ? 

- Oh oui, je ferais tout pour elle.

- Faut que tu me promettes quelque chose.

- Ce que vous voulez.

- Fait attention à elle, elle a beaucoup souffert pour son âge et y'a même des choses que ses frères ne savent pas. Elle mérite le bonheur. 

- Je vais faire de mon mieux, je vous le promets.

- J'ai confiance, tu veux bien aller me chercher Brahim ? 

- Bien sûr.

- Nabil ? 

- Oui ? 

- Ne laisse jamais son père l'approché, de n'importe quelle manière. 

- Promis, je chuchote après quelques secondes de réflexion.

Je réfléchis encore un peu à ces propos, qu'est ce que cette fille peut encore caché comme secret ? 

- Ça a été ? Me demande ma copine, un air inquiet sur le visage.

- Oui t'inquiètes, Brahim elle veut te voir. 

Mon cousin se dirige vers la chambre de celle qu'il considère comme sa mère tandis que je m'assois aux côtés de ma copine.

Point de vue Brahim

Ma vision se brouille quand je vois le léger sourire qu'elle me fait, elle n'a jamais été aussi faible. Elle était toujours forme avant, surtout quand je l'énervais à faire n'importe quoi. Elle a toujours cru en moi, peu importe ce que les autres pouvaient dire. Elle n'a jamais fait de différences entre moi et ses autres enfants. Je lui serais éternellement reconnaissant. 

- Viens là mon fils, dit-elle en tapotant la place libre à côté d'elle.

Je ne me fais pas prier et me réfugie dans ses bras. Comme quand j'étais enfant et je mon père venait de me donner des coups. 

- J'suis tellement désolé, je marmonne en reniflant. J'ai pas été à la hauteur.

- Chut. Je suis fière de toi, tu n'imagines pas à quel point. Tu as toute la vie devant toi alors profites en mais s'il te plaît mon fils garde toujours un œil sur Lyly, elle est fragile.

Jungle UrbaineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant