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- Ton portable me casse les couilles, grogne Nabil en mettant l'oreiller sur sa tête.

" - Quoi ? 

- T'es où connasse ? Cri Deen en panique.

- Tarterêts, Brahim avait besoin.

- Tu nous as fait bader wesh.

- Désolé.

- Vas-y on arrive dans deux heures avec tout le monde.

- D'accord, eh Deen ? 

- Ouais ? 

- Prend moi des sappes, je suis parti en pyjama.

- Clocharde va.

- Je cracherais dans ton assiette.

- Je te pisse dessus moi.

- On en reparle, prend des fringues bien je taf ce soir.

- Je gère.

- Ouais, ouais.

- Je t'aime connasse.

- Moi aussi. " 

- Tu sais t'aurais pu rester en pyjama ça m'aurait pas gêné.

- Pervers, riais-je en lui donnant une tape derrière la tête.

- Ah ouais je suis un pervers et tu me tapes, t'es sûr ? Dit-il en roulant sur moi.

Le gars met tout son poids carrément, il fait pas comme dans les films où le mec se tient sur ses coudes, non lui il s'étale.

- Nabil t'es lourd.

- C'est les muscles ça.

- Oui bah ils sont lourds hein.

- Donc j'ai des muscles ? 

Il plante son regard dans le mien et a un sourire provoquant dessiné sur les lèvres. Si j'avais pas de dignité je me serais fait pipi dessus.

- Se serait de la mauvaise foi de dire le contraire.

- C'est vrai.

- Bon maintenant bouges tu m'écrase.

- Ouais dit plutôt que t'as peur de succomber à mon charme.

- Quel charme même ? 

Une lueur de défi passe dans ses yeux et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire je me retrouve sous la douche.

- Non allume pas j'ai pas mes fringues !

- Fallait y réfléchir avant.

- Abuse pas.

Trop tard je me retrouve trempé et par vengeance je le tire lui aussi sous l'eau. Il accroche son regard au mien et très vite je regrette de l'avoir attiré avec moi. Très vite je pense même à envoyé valsé mes principes et très vite mon rythme cardiaque s'accélère.

- On va pas faire ça, soufflais-je.

- Non on va pas faire ça, assure t-il à contre cœur tout comme moi.

Il me sort de la douche et prend des serviettes pour s'essuyer. Il m'en tend également une et ses yeux louchent sur ma poitrine.

- T'es un pervers putain !

- Ton haut il est transparent aussi.

Je lui arrache la serviette des mains pour me couvrir tandis que je rougis une nouvelle fois.

Jungle UrbaineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant