- Tu voulais qu'on parle de quoi ? Je demande à peine arrivé chez lui.
- T'attaque direct, toi.
- Comme toujours.
- Vas-y assied toi.
- Non je préfère pas. Passe pas par quatre chemins Hakim.
- Mmh... ça marche pas nous deux, hein ?
- Non, je soupire en m'asseyant face à lui.
- J'aurais voulu pourtant mais on a merdé quelque part. Non j'ai merdé et ça me fait mal de le dire mais je sais que tu sera plus heureuse avec un autre.
Je ne réponds pas, la gorge nouée. C'est toujours dur ce genre de situation et je sais qu'il souffre par ma faute. Je culpabilise.
- J'aurais du venir te voir en prison et tout aurait été différent, hein ,
Je hoche la tête de haut en bas. Oh que oui, j'aurais jamais accordé autant d'importance à Nabil, il m'aurait jamais emmené en Espagne.
- Pleurs pas wesh.
- Je pleurs pas, je marmonne en essuyant rageusement une larme.
- Viens là, dit-il en m'ouvrant ses bras.
Je me réfugie dans ceux-ci et y reste quelques minutes m'y sentant bien. On était pas fait pour être ensemble, pas après tout ça, pas avec tout ce qu'on a vécu. Nous sommes interrompu par un appel sur mon téléphone et je décroche sans même regardé de qui il provient.
" - Ouais ?
- C'est Yassine, promet moi que tu vas pas t'énervé.
- T'as fais quoi ?
- Yanis est dans le coup aussi.
- Putain Yassine balance.
- Faut que tu viennes nous chercher au commico.
- Pardon ?
- Faut que je te laisse mon appel va se finir. A tout à l'heure ! "
Je me pince l'arête du nez et souffle longuement, exaspéré par le comportement des deux adolescents ces derniers temps.
- Y'a moyen que tu m'emmènes chez moi ?
- Tu veux pas aller les chercher directement ?
- Non, ils peuvent attendre un peu ça leur fera pas de mal.
Il prend ses clefs tandis que je récupère mon sac pour qu'on se mette en route pour les Tarterêts.
- Merci, je dis une fois sur le parking. Pour tout.
- T'inquiètes.
Je lui lance un dernier sourire et quitte sa voiture pour rejoindre la mienne. "Faut que tu viennes nous chercher", il est mignon lui il a cru que j'étais devin pour savoir dans quel commissariat ils se trouvent. Je vais donc au plus proche de la cité et coup de chance ils sont ici. J'étais pas d'humeur à les chercher partout. Un agent les fait sortir et je ne leur accorde pas un mot ni un regard. Ils me suivent jusqu'à la voiture et on prend le chemin du retour. Une fois sur le parking je me décidé à parler.
VOUS LISEZ
Jungle Urbaine
FanfictionPaname c'est la jungle, Tu sais jamais ce qui va t'arriver, Sur qui tu vas tombé.