Trois ans plus tard, Montpellier.
- Maman !
J'attrape ma petite fille qui me court dans les bras et lui embrasse les joues.
- Lya, laisse ta mère tranquille et va mettre tes chaussures !
Je lance un regard noir à mon copain, n'aimant pas la façon dont il parle à ma fille.
- Je l'aime pas ce monsieur, elle chuchote à mon oreille.
Je souris en la déposant au sol et la regarde partir en courant.
- Pourquoi tu parles comme ça ?
- Je suis sur les nerfs avec le déménagement.
- Arthur je t'ai déjà dit que t'étais pas obligé de me suivre.
- Une relation d'un mois supportera pas cette distance.
- Alors pourquoi tu fais la gueule ?
- On aurait pu prendre un appart dans un arrondissement chic plutôt que cette cité.
- C'est là-bas que je suis chez moi.
- Alors pourquoi t'es partit ?
- Je t'ai déjà dit que je voulais pas en parler.
Il soupire et quitte notre chambre vide. Je souffle un bon coup pour refouler les larmes. Je suis stressé de retourner aux Tarterêts, ça fait plus de deux ans que je n'y suis pas aller et même si j'ai continué à donner des nouvelles aux gars je sais qu'ils m'en veulent d'être partit. Surtout dans cette dure épreuve.
- Chérie, on y va !
Je regarde une dernière fois autour de moi et quitte l'appartement sans regrets. Montpellier m'a fait le plus grand bien mais c'est pas chez moi ici.
- Maman ?
- Oui, mon chat ?
- Cacahuète ?
Cacahuète est le chat que nous avons adopté Nabil et moi avant la naissance d'Alya. On avait aucune idée du prénom jusqu'à ce que je vois mon copain manger des cacahuètes dans le canapé.
Flashback, il y a trois ans
Je viens de finir de débarrasser la table et rejoins Nabil dans le canapé devant un match de foot avec des cacahuètes. C'est son rituel, ça.
- Cacahuète, je dis subitement en le regardant.
- Quoi ? Non, bouge c'est les miennes, tu vas tout manger sale ogre.
- Pour le nom du chat, abruti.
Il me regarde les sourcils froncés avant d'explosé de rire.
- T'es perché comme meuf, putain, il rit en prenant une nouvelle poignée de cacahuètes. Ça me va.
Flashback
Une larme coule le long de ma joue sans que je ne puisse la retenir. C'était mon premier amour, j'ai tout vécu et tout donné pour lui. Je l'aimerais toute ma vie et personne ne pourra m'enlevé cet amour.
- On peut rester là si t'es triste.
Je souffle d'agacement en le fusillant du regard.
- Bon écoute Arthur on en a déjà parlés et si tu veux rester là tu peux. Mais moi, ma famille et celle de Lya est là-bas alors on y retourne.
- C'est bon, je rigolais.
Je soupire et pose ma tête contre la vitre. Il est que neuf heures et j'ai déjà envie de me recoucher.
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Jungle Urbaine
FanfictionPaname c'est la jungle, Tu sais jamais ce qui va t'arriver, Sur qui tu vas tombé.