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Un mois. Un mois qu'elle est partit et que je me contente de survivre. Heureusement que Nabil est là, il est devenu pilier. Je sais comment j'aurais fais sans son soutien.

- T'es sûr que tu veux pas que je reste ? 

Il reste deux dates à leur tournée des Zénith avant Bercy. Nabil a peur de me laisser pour les quatre prochains jours.

- Tu vas pas tout annuler pour moi, t'inquiètes pas ça va aller.

- Y'en aura d'autres concerts et Tarik ira, c'est déjà ça.

- Vos fans veulent vous voir vous deux, pas que Tarik.

- Et moi je veux être sûr que ça va aller.

- J'passe le weekend avec les filles donc oui t'inquiètes pas.

- Tu m'appelles si y'a un soucis ? 

- Promis et tu laisses aucune fille te coller.

- J'suis un aimant à meuf, je peux pas l'empêché.

Je le fusille du regard malgré le sourire taquin collé à ses lèvres. Je suis un peu trop jalouse quand ça le concerne. 

- Je rigole bébé, dit-il en me tirant la joue. Je les recale comme il faut. 

- J'espère bien.

- Promis. Vous allez faire quoi avec les filles ? 

- Les magasins pour le bébé de Doums et Adèle vu qu'il devrait pas tarder à arriver dans et après on verra.

- Pas de conneries, j'te casse la mâchoire sinon. 

- Pareil.

Il pouffe de rire ne me prenant pas une seconde au sérieux.

- Tu manges, me dit-il d'un ton qui se veut beaucoup moins taquin. 

- Oui, t'inquiètes.

- Je rigole pas Julyanna, on sait tout les deux que si je te force pas tu le fais pas.

- J'te le promets.

- T'as maigris en plus, j'veux pas que ma tête se pose sur des os quand je dors.

- T'as qu'à arrêter de me prendre pour un oreiller, je rétorque en lui tirant la langue. 

- Non parce'que t'es archi confortable.

- Je sais pas comment je dois le prendre.

- Bien.

Je plisse les yeux, hésitante ce qui le fait rire une nouvelle fois. Je pourrais le faire rigoler à longueur de journée tant j'aime le voir heureux. Il sourit uniquement quand il est avec des personnes qu'il aime, soit très peu.

- Pourquoi tu souris comme ça ? On dirait une niaise, il se moque en soufflant.

- Oh bah casse toi de chez moi si t'es pas content.

- Fait la meuf, tu vas pleurer pendant quatre jours.

- N'importe quoi, c'est toi tu vas être en PLS de pas voir le soleil de ta vie, je dis en bombant le torse malgré que je sois allongé.

- Casse toi de là, rit-il en poussant mon visage de sa main.

J'explose de rire en le poussant à mon tour avant de m'étalé sur lui. Il pousse un grognement qui me fait lever les yeux au ciel.

- Manges pas, c'est mieux en fait.

- Pauvre con, je ris en lui claquant l'arrière du crâne.

Jungle UrbaineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant